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Deux journalistes concoctent un plan qui permettra au Canadien d’aspirer aux grands honneurs

Peu de personnes peuvent se targuer de connaitre avec exactitude le fameux plan de Marc Bergevin.

Veut-il tenter de gagner dès maintenant? Reconstruire? Viser la victoire à moyen terme? Pour l’instant, les informations de parts et d’autres ne sont pas assez concluantes pour émettre une hypothèse claire à ce sujet.

Chose certaine, Carey Price est le rouage le plus important de ce plan… même s’il venait à être échangé. Price est le plus haut salarié du CH et potentiellement le joueur pouvant rapporter les actifs les plus intéressants à l’équipe dans une transaction. C’est également le seul qui peut voler assez de parties pour permettre au Canadien de se qualifier en séries éliminatoires…

C’est donc autour de lui que Marc-Antoine Godin et Arpon Basu ont dressé deux plans distincts concernant le CH. Dans le premier, Marc Bergevin conserve les services de son étoile, tandis que dans le deuxième, il l’échange.

À moyen terme, Carey Price ne sera pas échangé. Imaginez-vous vraiment Marc Bergevin forcer sa vedette à lever sa clause de non-mouvement alors que sa nouvelle entente n’est pas débutée? S’il refuse, la relation entre les deux partis sera anéantie. Ce n’est pas réaliste.

Concentrons-nous donc sur les grandes lignes de ce qui risque d’être le réel plan de Marc Bergevin : gagner avec Carey Price entre les poteaux.

Acquérir Olivier Ekman-Larsson

Il est étrange que le nom du Suédois n’ait pas été lié au Canadien avant…

Ekman-Larsson sera échangé par les Coyotes s’il n’accepte pas l’offre qui lui a été soumise. Le gaucher formerait assurément un duo parfait avec Shea Weber…

Pour l’acquérir, le CH inverserait son troisième choix avec le cinquième choix des Coyotes, puis cèderait Alex Galchenyuk, Mike Reilly et le 38ième choix, pour ensuite prier pour qu’il accepte une prolongation de contrat à Montréal. Un salaire annuel de 9 millions lui serait consenti.

L’offre imaginée ne semble pas si farfelue… mais pourrait assurément être vaincue par une équipe désespérée. Il faudrait également obtenir une confirmation verbale de la part d’Ekman-Larsson de ses intentions de signer un pacte de huit ans dès le premier juillet.

Sélectionner Jesperi Kotkaniemi

Suite à l’acquisition de OEL, le Canadien parlera au cinquième rang. Il choisit alors Jesperi Kotkaniemi, le meilleur centre disponible à l’encan. À ce point-ci, rien ne sert de répéter la même ritournelle : le Tricolore doit simplement choisir le meilleur joueur disponible.

Expédier Max Pacioretty à Buffalo en retour de Ryan O’Reilly

Cette idée-là a été proposée par grand nombre de partisans. Par contre, en offrant uniquement Pacioretty, le Canadien ne réussira pas à convaincre les Sabres.

Marc Bergevin doit utiliser son plus grand avantage pour séduire les Sabres : l’argent. Le Canadien accueillait le mauvais contrat de Matt Moulson, qui obtiendra 5 millions au cours de la prochaine année, en plus d’accepter de payer le boni de 7,5 millions que Ryan O’Reilly devra recevoir le premier juillet. Cela permettrait aux Sabres d’économiser 12,5 millions…

Le Canadien ajoute à cela Jacob De La Rose et le 62ième choix au total, et parvient à séduire les Sabres.

Un scénario extrêmement bien ficelé par les journalistes de The Athletic…

Une prolongation de contrat de trois ans pour Danault

Offrir un salaire annuel de 3,75 millions pour une durée de trois campagnes à Phillip Danault semble complètement raisonnable. Son contrat viendrait à échéance en même temps que ceux de Petry et Gallagher. Ça pourrait potentiellement poser problème au CH…

Pourquoi ne pas offrir un plus long pacte au Québécois?

Le rachat du contrat de Karl Alzner

Présentement, cette option n’est pas envisageable.

La situation sera différente en 2020, alors qu’il ne restera que deux saisons à son entente. L’impact salarial sera alors plus facile à avaler. Espérons que ce rachat ne soit pas nécessaire, même si cela semble plus que probable.

Miser sur l’éclosion de la jeunesse

Alzner n’aura pas été racheté pour rien. En 2020, Victor Mete, Noah Juulsen et Josh Brook sont – hypothétiquement- désormais prêts à recevoir des minutes importantes. Même chose pour Jesperi Kotkaniemi, Nikita Scherbak et Ryan Poehling en attaque.

Cette partie du plan prouve une chose : reconstruire n’est pas nécessairement une solution miracle. Dans ce scénario, si Kotkaniemi, Mete et Poehling n’excellent pas, le Canadien est fichu.

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