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Désavantage numérique : le Canadien s’inscrit dans le livre des records

Depuis qu’il a tiré de l’arrière 1-3 dans la série face aux Maple Leafs, le Canadien a remporté neuf de ses 11 joutes. Ça inclut une séquence de sept victoires consécutives face aux deux équipes canadiennes qu’il a affrontées et deux victoires en quatre matchs face aux Golden Knights.

Pour connaître une telle séquence, il faut que toutes les phases du jeu fonctionnent à un très haut régime. On a vu l’attaque inscrire sa part de buts, la défense jouer du très bon hockey et Carey Price être très solide entre ses deux poteaux.

Or, même si le jeu à 5v5 est une facette importante, ça prend aussi de très bonnes unités spéciales. Et même si l’avantage numérique de l’équipe n’est peut-être pas à point (quoiqu’il n’a pas beaucoup la chance de se faire valoir par les temps qui courent), le désavantage numérique, lui, est phénoménal.

En fait, il performe à un niveau historique. Le statisticien Guillaume Villemaire a déniché un peu plus tôt qu’en n’ayant pas cédé en 11 matchs, le désavantage numérique du Tricolore a établi un nouveau record pour une équipe dans une même année en séries.

L’équipe a tenu bon durant les 26 dernières fois durant lesquelles elle s’est retrouvée à court d’un homme. C’est sûr qu’en neutralisant l’équipe adverse dans une phase du jeu qui peut faire pencher la balance, tu te donnes des chances de gagner.

Et ça devient encore plus impressionnant quand on considère que durant cette séquence, le CH a affronté Auston Matthews, Mitch Marner, William Nylander, Kyle Connor, Blake Wheeler, Nikolaj Ehlers, Max Pacioretty, Mark Stone, etc.

Il faut donner beaucoup de crédit à Carey Price, mais il ne faut pas oublier l’apport des gars comme Phillip Danault, Joel Armia, Paul Byron, Nick Suzuki, Tyler Toffoli et toute la brigade défensive, qui aident grandement Price quand l’autre équipe joue avec l’avantage d’un homme.

Autre statistique intéressante : depuis le début des séries, le Canadien n’a alloué que trois buts alors qu’il était en désavantage numérique. Or, il en a inscrit quatre. Le désavantage numérique a donc un différentiel de +1, ce qui est tout simplement exceptionnel.

La loi des grands nombres veut que le CH finisse par allouer un but en infériorité numérique éventuellement. Sauf que les gars sur la glace n’ont qu’un seul objectif : faire mentir cette loi.

Et pour le moment, ils le font très bien.

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