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Des voyages plus longs et plus difficiles pour les équipes canadiennes

Avec la saison de hockey complètement inhabituelle que nous vivons présentement, plusieurs éléments négatifs ressortent. On observe même plusieurs injustices ou désavantages.

Attention, je ne cherche pas du tout à trouver des excuses pour les déboires actuels du Canadien de Montréal, loin de là, mais je trouve quand même pertinent de m’attarder sur un sujet qu’a abordé Jean-Charles Lajoie, hier, à son émission JiC.

Le sujet s’est présenté de cette façon: «Calendrier éreintant pour certains, calendrier reposant pour d’autres». Si l’on regarde le calendrier des équipes canadiennes, on remarque effectivement qu’il est très ardu, alors que ces équipes traversent quatre fuseaux horaires différents afin de suivre leur calendrier respectif. Vous allez me dire que c’est la même chose pour les autres divisions, mais ce n’est pas le cas.

En effet, avec la pandémie mondiale, Gary Bettman s’est retrouvé dans une situation où les mesures sanitaires l’ont poussé à changer la formule des divisions habituelles. La frontière entre le Canada et les États-Unis devenant un problème, un remaniement des divisions a été fait, réunissant ainsi les équipes canadiennes dans une seule division. Les trois autres divisions ont donc regroupé uniquement des équipes américaines.

Ces trois mêmes divisions ont donc été regroupées selon leur région, afin de réduire le plus possible leurs déplacements. Toutefois, pour le Canada, ce n’était pas possible, ce qui pousse les équipes canadiennes à voyager d’un océan à l’autre à multiples reprises.

Si l’on prend l’exemple de Jean-Charles Lajoie des Rangers de New York, eux qui évoluent dans la division avec le calendrier le plus reposant, on remarque que pratiquement tous leurs déplacements se font en voiture, en autobus ou en train. Ils ne changent jamais de fuseau horaire, et n’ont pas de très longs voyages d’avion. De l’autre côté, le CH change 11 fois de fuseau horaire sur ses 19 vols cette saison.

Il est clair que ces voyages plus ardus, et ces changements d’heure fréquents ne peuvent excuser les piètres performances du CH ainsi que leur inconstance, étant donné qu’ils ne jouent que contre des équipes canadiennes qui ont un calendrier semblable, mais il reste quand même que les joueurs des équipes canadiennes sont sûrement bien plus fatigués et épuisés que ceux des trois autres divisions.

Cela pourrait représenter un grand désavantage à l’équipe canadienne qui se rendra au carré d’as, et qui affrontera une équipe fort probablement beaucoup plus reposée.

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