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Des saisons en deux temps pour Nick Suzuki

Nick Suzuki a encore une fois connu un fort match hier soir avec 2 passes. Cela porte désormais son total à 16 points en 12 parties ce mois-ci. Après avoir obtenu seulement 19 points à ses 37 premières rencontres, voilà que le jeune joueur de centre se met en marche.

Après presque trois saisons dans la LNH, une certaine tendance se dégage lorsqu’on analyse les performances de Suzuki: Il connait souvent de lents débuts de saisons, mais devient par la suite un joueur dominant en deuxième moitié.

Statistiques de Suzuki

2019-2020 (saison recrue): 15 points à ses 34 premiers matchs (0,44 points par match)-26 points à ses 36 derniers matchs (0,72 ppm)

Et il a aussi fini premier pointeur de l’équipe dans la bulle avec 7 points en 10 parties (0,7 ppm).

2020-2021: 20 points à ses 32 premiers matchs (0,63 ppm)-21 points à ses 24 dernières rencontres (0,88 ppm)

Encore le premier pointeur de l’équipe en séries avec 16 points en 22 parties (0,73 ppm).

2021-2022: 19 points à ses 37 premiers matchs (0,51 ppm)- 30 points à ses 28 derniers matchs (1,07 ppm)

Ce survol rapide nous amène donc à une conclusion sans équivoque: Nick Suzuki est un joueur qui s’améliore au fur et à mesure que la saison progresse. De plus, il a été le meilleur attaquant du Tricolore en séries lors de ses deux participations.

Tout cela est très flatteur pour le numéro 14. Lorsque ça compte le plus, il améliore son jeu et devient un joueur plus dominant. Cela n’est pas nouveau dans son cas. Lorsqu’il jouait dans les rangs juniors en Ontario, il avait notamment obtenu 79 points en 58 rencontres lors des séries éliminatoires.

Plusieurs raisons pourraient justifier cela. Est-ce une question de confiance ou de mise en forme? Ou est-ce tout simplement le fameux IT factor qu’ont les plus grands athlètes, alors qu’ils deviennent encore plus dominants dans les moments cruciaux?

Tout cela est bien beau, mais rappelons que le contrat de huit ans et 63 millions $ de Suzuki entrera en vigueur l’an prochain. S’il veut justifier cet énorme salaire (et possiblement le titre de capitaine), il devra être plus constant dans sa production. Dans un marché comme Montréal, nous savons tous que s’il ne connait pas un bon début de saison les critiques fuseront de toute part.

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