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Trop de défenseurs, c’est comme pas assez | Plus d’équipes pour un meilleur spectacle

Les emplettes de Marc Bergevin à la date limite des transactions, combinées à l’embauche de Claude Julien, semblent avoir apporter un vent de fraîcheur chez les Canadiens. Évidemment, les victoires aident toujours. Mais malgré cela, on sent que la frustration pourrait commencer à affecter certains joueurs, nommément Alexei Emelin.

À l’annonce de son retrait de la formation pour le match de mardi face aux Canucks à Vancouver, Alexei Emelin était de fort mauvaise humeur. Tout le monde le comprendra. Mais cette mauvaise humeur voulait dire quoi au juste? Bien sûr, il voulait jouer, mais au-delà de cette simple constatation, il y avait quoi? Il était frustré de son propre jeu, de l’intransigeance de son coach concernant ses bourdes, de constater que la face-à-claque à Beaulieu était dans la formation, lui?

Je ne le sais certainement pas davantage que vous. Et ne me dites pas que vous, vous le savez, je ne vous crois pas. Mais peu importe ce qui ronge intérieurement le défenseur russe, il y a tout lieu de croire que des situations de la sorte risquent de se répéter. Surtout si Brandon Davidson offre du jeu solide. À un certain moment, c’est bien la profondeur, mais il faut que les joueurs qui attendent leur tour le fassent avec une bonne attitude.

Je ne dis pas qu’Emelin a une mauvaise attitude. Il est tout à fait justifié de démontrer son mécontentement lorsque son entraîneur lui annonce qu’il ne jouera pas alors qu’il est en parfaite santé (et qu’il évoluait sur la première paire en compagnie de Shea Weber pas plus tard que la semaine dernière). Mais déjà qu’il a un côté taciturne bien évident, on peut difficilement croire qu’il rôdera autour du vestiaire avec un sourire accroché aux lèvres pour distribuer les claques sur les fesses de ses coéquipiers avant les matchs.

Si Nikita Nesterov connaît bien le rôle de défenseur substitut, ce n’est ni le cas d’Emelin, ni celui de Beaulieu. Bien que ce dernier ait raté quelques matchs ici et là. Alors, comme le mentionnait l’ami Truman ce matin : « On fait quoi si Davidson est excellent? »

C’est bien les batailles internes pour garder tout le monde sur le qui-vive, mais est-ce que ça pourrait être un couteau à double tranchant.

Les directeurs généraux au soleil

Cette semaine, les directeurs généraux de la LNH ont rendez-vous en Floride pour discuter du développement du hockey et bien sûr des règlements. Ces discussions sont nécessaires pour s’assurer que le sport continue d’évoluer au rythme des capacités des athlètes. L’utilisation des technologies disponibles et l’ajustement des règlements, il faut en discuter.

Toutefois, chaque année, on entend les mêmes rengaines à propos du nombre de buts marqués et de la qualité du spectacle. Ken Campbell, du site TheHockeyNews.com, a rédigé un long commentaire à ce sujet lundi. Sauf que sa théorie ne concerne ni les technologies, ni les règlements. À son avis, le spectacle s’améliorera si on ajoute davantage d’équipes.

En agissant ainsi, on ajouterait des joueurs qui inévitablement seraient de moins bon calibre que ceux qui font partie des 30 équipes actuelles. Cet ajout de joueurs moins bons créerait des occasions de marquer aux meilleurs joueurs et ainsi, on aurait un spectacle plus enlevant. Permettez-moi de douter des effets réels d’une telle approche.

Campbell base son argumentation sur l’idée que les joueurs d’aujourd’hui sont trop bons. Mais croit-il réellement que les joueurs de la Ligue américaine et des ligues européennes sont de si mauvaise qualité qu’ils rendraient la vie facile aux meilleurs joueurs actuels de la LNH? C’est là que je trouve son raisonnement simpliste, mais je vous invite tout de même à lire son article. C’est un autre point de vue.

En rafale
– Le Wild a évité de peu le « désastre » des oreillons.

– Que répondez-vous à cette question de #LavoieDubé? Je crois sincèrement que Claude Julien devrait tester Brandon Davidson.

Chucky reprend du mieux sous la gouverne de Claude Julien.

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