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David Savard et Josh Anderson feront leur retour à Columbus demain soir

Quand je pense aux Blue Jackets de Columbus, je pense à deux choses. La dégelée de 10-0 qu’ils avaient infligée au Canadien il y a quelques années et le fameux canon qui résonne dans les estrades après chaque but de l’équipe locale.

David Savard et Josh Anderson ont probablement des souvenirs un peu plus positifs de cette ville, où ils évolueront pour la première fois sous les couleurs de l’adversaire.

Il peut paraitre surprenant que Josh Anderson n’ait pas encore évolué à Columbus depuis son échange puisqu’il en est à sa deuxième campagne chez le Canadien, mais il faut se souvenir que le Canadien évoluait dans la division canadienne l’an dernier et qu’il n’a pas affronter Colombus en séries éliminatoires.

Ce sera sans doute une expérience spéciale pour lui, puisqu’il faut se souvenir que les Blue Jackets n’étaient pas prêts à lui octroyé le gros contrat que lui a donné le Tricolore et que c’est ce qui a, ultimement, résulté à son départ de Colombus.

Moins de deux saisons plus tard, Max Domi, que les Jackets ont acquis en retour d’Anderson, n’est déjà plus à Columbus alors qu’Anderson est bien en selle à Montréal.

Du côté de David Savard, ça s’est terminé d’une façon bien différente à Columbus. Il arrivait en fin de contrat et les Blue Jackets ne voulaient pas le perdre pour rien sur le marché des joueurs autonomes, ils l’ont donc transigé au Lightning de Tampa Bay contre un choix de première ronde. Savard a par la suite vaincu le Canadien de Montréal en Finale de la Coupe Stanley pour mettre la main sur le prestigieux trophée.

J’ai bien hâte de voir la réaction de la foule face aux deux joueurs. Savard sera fort probablement chaleureusement applaudi. Pour ce qui est d’Anderson, ça reste à voir.

Et puis, il faut parler de Martin St-Louis, qui a eu sa première chance comme membre d’une équipe d’entraîneur avec les Blue Jackets alors que John Tortorella était l’entraîneur-chef. Il était consultant des unités spéciales et ça lui a donné une légère idée de ce que c’était que de faire carrière comme dirigeant dans le monde du hockey.

Évidemment, la réaction de la foule ne sera pas énorme face à St-Louis, même que je me doute que son retour ne sera même pas mentionné sur l’écran géant. Mais il demeure que si Tortorella n’invite pas St-Louis à se joindre à lui en 2019, peut-être que ce dernier ne devient jamais l’entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Je suis donc convaincu que la ville de Columbus a son importance dans le cœur et dans l’histoire du présent entraîneur du Canadien.

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