David Savard et Joel Edmundson ne doivent pas être gérés de la même façon par Kent Hughes

Sur papier, le cas de David Savard ressemble un peu à celui de Joel Edmundson il y a un an. Les deux sont des défenseurs défensifs qui ont un historique de blessures et qui sont de bons meneurs.

Les deux ont/avaient entre les mains un contrat de quatre ans évalué à 3.5 M$ par année.

Dans les deux cas, à un an et demi de l’autonomie (soit en 2023 pour Edmundson et en 2024 pour Savard), Kent Hughes a tenté de les échanger à un autre club, mais sans succès.

Évidemment, on sait qu’Edmundson a fini par être échangé le 1er juillet dernier aux Capitals. Le Canadien a retenu 50 % de son salaire et il a reçu un choix de troisième tour et un choix de septième tour en échange.

Est-ce que c’est quelque chose qui pourrait aussi arriver à David Savard? Oui. À plus gros prix, mais oui.

J’ai parlé des similitudes entre les deux hommes, mais il y a aussi des différences qui feront en sorte que si Savard part, ce sera à plus gros prix. Premièrement, il est droitier. Deuxièmement, il n’a pas de blessure récurrente au dos…

Mais surtout, il est plus important au CH en ce moment.

L’an passé, quand Edmundson a été échangé, il restait encore deux vétérans à la ligne bleue du CH : Mike Matheson et Chris Wideman Savard. Mais là, si tu échanges Savard, un vétéran apprécié, et que Matheson se blesse…

C’est pour ça que Savard a des chances d’être échangé, mais que ce n’est pas exactement une garantie non plus. Si le prix n’est pas extraordinaire, Savard va commencer la prochaine saison à Montréal.

Évidemment, Kent Hughes va explorer la possibilité cet été… mais au pire, ça servira seulement de base pour établir sa valeur l’hiver prochain, lors de la date limite 2025.

C’est un peu ce qu’on peut lire dans ce texte de Frank Seravalli sur le sujet des transactions dans la LNH.

Évidemment, si le prix est bon, libérer un défenseur peut être tentant. Vous n’êtes pas sans savoir que le CH déborde de défenseurs qui poussent et qu’il faudra leur faire de la place, à un certain point.

Par contre, dans une LNH où chaque cenne compte, je ne vois pas Savard partir sans rétention salariale. Cela complique le dossier.

Joel Armia, Christian Dvorak (que le CH ne va pas garder après 2025) et Savard seront tous des agents libres dans un an. Ce sont trois gars qui pourraient partir avec une rétention salariale… mais le CH n’en a qu’une seule en banque à partir du 1er juillet.

Ça complique le dossier, ça aussi. Et ça fait aussi en sorte qu’échanger Savard n’est vraiment pas aussi simple que d’échanger Edmundson en 2023.

PLUS DE NOUVELLES