Daniel Carr figure au deuxième rang des pointeurs du Rocket de Laval. La petite voiture ne demeure pas le joueur le plus flamboyant du groupe. Mais sa hargne, sa détermination, sa passion et son désir de s’améliorer sont plus forts que les habiletés flamboyantes. Son compteur indique 12 points, dont sept buts, en 11 matchs. Le seul devant lui se nomme Matt Taormina, qui a récolté 13 points.
Les blessures ont ralenti les ardeurs de Carr avec le Canadien tellement, qu’il n’a pu reprendre là où il avait laissé en 2015-16. Il est parvenu à jouer 33 rencontres l’an passé, mais son style chien arrangé autour du filet n’était plus aussi efficace. Il est finalement parti parfaire son apprentissage chez le club-école de l’organisation. Lors du dernier camp automnal, il s’est fait couper… et disons que l’orgueil en a pris un coup.
Son entraîneur chez le Rocket l’a d’ailleurs souligné : « Être retranché après le camp d’entraînement de cette année et ne pas être réclamé était une pilule difficile à avaler pour lui et il est en mission pour revenir au sein de la LNH. »
Au lieu de s’effondrer et de baisser les bras, Carr a renoué avec son identité : marquer des buts à partir des endroits où ça ne fait pas de bien. Sa confiance semble également rayonner. Puis, son écoute aux enseignements de son entraîneur démontre qu’il souhaite réellement peaufiner les facettes plus faibles de son jeu. Ce type d’attitude mérite une petite chance avec les grands, non?