Quand le marché de l’autonomie s’est ouvert il y a quelques semaines, Laurent Dauphin a trouvé preneur chez les Coyotes de l’Arizona. L’ancien du Canadien est donc de retour aux sources avec le club qui l’a repêché.
Comme il l’a lui-même expliqué récemment, il avait une offre similaire sur la table de la part du CH pour revenir en 2022-2023. Ceci dit, il croit plus en ses chances de faire sa place dans la LNH du côté de Tempe.
La présence de l’entraîneur-chef André Tourigny est un facteur qui a expliqué sa décision, mais au final, le gars veut simplement jouer dans la LNH. Il sentait que ses chances étaient meilleures dans le désert.
En entrevue avec Katherine Harvey-Pinard (dans un article que vous pouvez consulter ici) de La Presse, il a notamment affirmé n’avoir aucune intention d’aller dans la LAH.
Laurent Dauphin et Jean-Sébastien Dea | Une question d’opportunités https://t.co/c4yxas0BF6
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) August 8, 2022
Soyons clairs : il ne dira pas non aux Coyotes s’il doit aller en bas. Ceci dit, de la façon dont il a joué avec le Canadien et en regardant l’alignement de l’Arizona, il sent qu’il a sa place.
Et il va tout faire pour rester en haut. À 27 ans, il est temps de faire sa place.
Je sais que ça peut arriver, on ne sait jamais ce qui va arriver, mais je suis confiant en mes moyens et en mon été en ce moment. – Laurent Dauphin
Celui qui veut une opportunité et « peut-être se sentir plus désiré aussi » n’aurait pas forcément eu de place à Montréal en 2022-2023. Pourquoi?
Après tout, comme je l’écrivais récemment, le CH a peu de place pour les gars qui ne sont pas sur le roster en ce moment à cause du nombre de vétérans en place et de l’enveloppe salariale.
Et possiblement que s’il y a une place à l’avant, c’est plus un gars plus jeune comme Rafaël Harvey-Pinard qui l’aura.
Le Canadien s'est donné de bons outils pour développer les jeunes, mais les attaquants pourraient manquer de place à court terme à Montréal.
Une analyse en deux temps. @DLCoulisses
De nombreux outils : https://t.co/DrRsRjxhMz
Ils ont besoin d'espace : https://t.co/O3y9JbVixA pic.twitter.com/pZnwoS87N7
— Charles-Alexis Brisebois (@Charles__Alexis) July 30, 2022
C’est un peu la même chose pour Jean-Sébastien Dea, qui a aussi signé un contrat en Arizona et qui s’est aussi, en marge de la Classique Kevin Raphael, entretenu avec La Presse.
Évidemment, de son côté, il n’est pas assuré de faire la LNH, mais il estime que ses chances étaient plus grandes chez les Coyotes que dans l’organisation du Canadien de Montréal.
Il n’aurait pas eu la chance cette année non plus. Après tout, il sent que le CH ne voulait pas lui donner la chance de signer à deux volets et il aurait probablement signé juste avec le Rocket s’il avait voulu rester dans son coin de pays.
Mais je pense qu’ils n’étaient pas intéressés à m’offrir un contrat de la Ligue nationale. – Jean-Sébastien Dea
À ce point-ci, il voulait plus. Voilà pourquoi un contrat de deux ans à deux volets lui permettant d’aller dans la LNH et la LAH était plus logique à ce stade-ci de sa carrière en Amérique du Nord.
Parce que oui, il sait que l’option de l’Europe est de plus en plus proche pour lui.
Dea, qui avait affirmé que le CH devait s’inspirer du Rocket en ayant plus de Québécois dans le club, aurait aimé rester en ville, mais la vie va l’amener en Arizona pour tenter de percer la formation avec un club moins puissant.
Et surtout, il retrouvera André Tourigny, son entraîneur dans le junior à Rouyn-Noranda. Il met les chances de son côté, donc.