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Contrat de Jonathan Huberdeau : aussi désastreux que celui de Gallagher

Quand un joueur s’approche des trente ans et qu’il doit signer un nouveau contrat, un dilemme s’impose. Si le joueur est talentueux, il peut se mériter un gros contrat, mais tout le monde sait que la plupart des joueurs commencent à ralentir au début de la trentaine. Les directeur généraux, par peur de perdre leurs gros joueurs, plient et finissent par offrir de trop gros contrats qui deviennent des boulets au bout de quelques saisons.

C’est exactement ce qui se passe présentement avec Brendan Gallagher chez les Canadiens. En octobre 2020, alors qu’il était âgé de 28 ans, Gallagher a signé un contrat de 6 ans, qui allait lui rapporter un total de 39 millions $ (6,5M$/ année). Le contrat est entré en vigueur l’an dernier, alors que sa production a commencé à s’affaiblir.

C’est normal, il est un joueur robuste qui n’a pas peur de foncer dans le tas. Son corps a finalement cédé après avoir encaissé autant de coups et il est maintenant souvent sur la touche. Par contre, même quand il est en santé, il n’est plus le même qu’avant. Il donne toujours son 110%, mais il est ralenti par l’âge et ses prouesses ne suivent plus.

Ainsi, les Canadiens sont pris avec son énorme contrat jusqu’à la fin de la saison 2026-27. Un énorme attente.

Même si on ne parle pas du tout du même style de joueur, la même chose pourrait arriver aux Flames de Calgary avec Jonathan Huberdeau. Le Québécois a signé une entente de 8 ans, qui lui rapportera 10,5 millions $ par année. Ce contrat entrera en vigueur au début de la prochaine saison, alors qu’il aura déjà 30 ans. Il sera payé 10,5 millions par année jusqu’à ses 38 ans!

Mathias Brunet de La Presse en a d’ailleurs discuté, vendredi, lors de son passage à l’émission Le Retour des Sportifs du BPM Sports.

«Huberdeau, je suis hyper content pour lui, mais c’est un contrat abominable. C’est vraiment un âge. À 28-29 ans, tu n’es pas prudent (pour les signatures).» – Mathias Brunet sur les ondes du BPM Sports

Comme l’a expliqué Brunet, tout est dans l’âge. Quand l’âge d’un joueur commence par un «2», les directeurs généraux sont loin de penser à la fin de carrière du joueur. Par contre, dès que la trentaine est atteinte, c’est là que la prudence embarque pour les contrats.

C’est une culture qu’il faudrait changer dans le hockey. L’âge des gars force la main aux dirigeants, qui doivent leur offrir un gros contrat, sans quoi ils pourraient voir le joueur tester le marché des joueurs autonomes, où les équipes sont prêtes à payer le gros prix pour s’assurer des services d’un joueur.

Un autre problème de la sorte fera bientôt face à Kent Hughes. Sean Monahan devra signer un nouveau contrat cet été. Hughes devra être vigilant et ne devrait pas lui offrir un contrat trop long. Après de belles performances, Monahan devrait se récolter un bon contrat, mais, à 28 ans, il faut faire attention à la pente descendante.

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