Il y a eu quelques surprises lors de la première ronde du dernier repêchage.
Par exemple?
Plusieurs ne s’attendaient pas à ce que Cole Eiserman glisse autant, lui qui a été sélectionné par les Islanders avec le 20e choix au total.
Le fait de voir Eiserman sortir au 20e rang a déçu certains partisans du Canadien et ça se défend.
Après tout, le CH détenait la 21e sélection au repêchage et on parle d’Eiserman comme étant un gars qui est capable de marquer des buts.
Beaucoup de buts, même.
Mais dans la LNH, ça en prend plus que ça pour devenir un joueur d’impact.
Les joueurs qui « ne font que marquer des buts » ne sont pas nécessairement utiles à une formation s’ils ne sont pas capables d’améliorer d’autres aspects de leur game. Ils doivent trouver une façon d’être indispensables à leur formation respective, sans nécessairement être obligés de mettre la rondelle au fond du filet.
Cela dit, Eiserman a beaucoup de chemin à faire avant de se rendre à ce stade-là. Et ça force Simon Boisvert (BPM Sports) à croire qu’Eiserman, qui a un style strictement offensif, n’aurait pas nécessairement cadré avec ce que le Canadien essaie de bâtir :
Le meilleur marqueur de l’histoire du programme de développement américain a été sélectionné un rang avant le deuxième choix de premier tour du CH! Et plusieurs auraient aimé le voir avec le Tricolore, mais le Snake ne croit pas que Cole Eiserman aurait été un choix logique 🧐 pic.twitter.com/R1YHRFJ3xM
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) July 3, 2024
Ça me fait penser au travail que réalise Martin St-Louis avec Cole Caufield.
L’entraîneur-chef veut que son petit attaquant soit plus complet sur la patinoire parce que si Caufield ne produit pas offensivement, son utilité dans l’alignement du CH est beaucoup moins importante.
Mais à New York, Cole Eiserman aura l’opportunité de travailler avec un entraîneur sévère en Patrick Roy.
J’ai l’impression que ce ne sera pas long avant que Roy ne lui fasse comprendre qu’il devra tout le temps travailler sur la patinoire pour devenir l’un des bons joueurs de la LNH.
Et c’est peut-être la meilleure chose qui pourrait arriver à un gars comme Cole Eiserman.
L’attaquant est mieux d’attacher sa tuque avec de la broche, par exemple… Parce qu’on sait qu’avec Patrick Roy, c’est toujours assez intense.