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Cole Caufield mène la LNH pour les buts en prolongation cette saison

Je ne sais pas pour vous, mais quand le Canadien a poussé son match en prolongation, hier, je me suis dit que Cole Caufield allait marquer ou que le CH allait pousser ce match-là en tirs de barrage.

Après tout, cette année, c’est comme ça que ça fonctionne. Personne d’autre que Cole Caufield n’a marqué en prolongation cette année dans les matchs impliquant la Flanelle.

Le CH s’est quand même rendu à six reprises en overtime, dont trois fois en fusillade, depuis le début de la saison.

Tout ça pour dire que Caufield a eu ses chances et en plus, il a réussi à procurer un avantage numérique aux siens via une pénalité stupide de la part du gardien James Reimer à son endroit.

Avantage numérique et prolongation? Le petit attaquant n’en demandait pas tant.

Celui qui n’avait pas marqué depuis le 26 octobre contre les Blue Jackets a prouvé, encore une fois, qu’avec du temps et de l’espace, ses tirs sont tout simplement impossibles à arrêter.

Caufield a donc marqué son troisième but en prolongation cette année (un sommet dans la LNH, évidemment) et son septième en carrière. Il domine à trois contre trois.

Tant mieux pour le CH.

Résultat? Le CH a gagné 3-2 et il a mis fin à une séquence de quatre revers de suite. Mike Matheson et Nick Suzuki ont pris les choses en main pour le Canadien.

Il est intéressant de noter que Suzuki et Caufield ont marqué une fois chacun alors que Martin St-Louis a décidé de les faire jouer sur des trios différents, pour une fois.

Évidemment, vous me direz que les deux gars ont marqué en avantage numérique, là où la première vague met en vedette les deux attaquants les mieux payés de l’équipe. C’est vrai.

Mais il n’en demeure pas moins que Martin St-Louis sait qu’un peu de temps éloigné peut faire du bien aux gars. Ça leur rappelle le privilège qu’ils ont de jouer ensemble… et peut-être, justement, que le temps passé en avantage numérique devient plus précieux. Peut-être.

St-Louis a parlé de son expérience personnelle, alors qu’il était parfois séparé de Vincent Lecavalier quand les deux employés du Canadien étaient des vedettes à Tampa Bay.

Et visiblement, ça a fonctionné ce soir pour la Flanelle. Les deux gars ont marqué… et l’avantage numérique a fonctionné. Après tout, outre les deux vedettes, Sean Monahan a aussi marqué en PP… avant de voir le but être refusé.

Dans les faits, comme le souligne Guillaume Villemaire, le Canadien a trouvé le fond du filet pour un dixième match de suite sur les unités spéciales. Oui, vous avez bien lu.

Le CH a marqué en avantage numérique lors de neuf de ses dix derniers matchs et il a marqué en infériorité numérique contre Vegas.

La dernière fois que le club n’a pas marqué sur les unités spéciales, c’est lors du pathétique match contre le Minnesota… le 17 octobre dernier. Ça fait un petit bout, on s’entend.

À 21.8 % d’efficacité, le Canadien a le 13e meilleur avantage numérique de la ligue. Et comme les attentes étaient basses, c’est du positif ça. Non?

Mais bon. Ce ne sont pas les deux seuls joueurs qui ont connu un bon match pour le Canadien de Montréal, qui a finalement connu une bonne performance au mois de novembre.

Qu’est-ce que je retiens de ce match-là?

1. Cayden Primeau, qui jouait pour la première fois en plus de deux semaines, a très bien paru dans le match. Il n’est jamais facile de chasser la rouille, mais Primeau l’a bien fait.

29 arrêts sur 31 tirs, ça se souligne. Les gars devant lui l’ont aidé, mais il a aidé les gars devant lui, aussi.

Il a gardé les siens dans le match (notamment en prolongation) et cela démontre pourquoi le ballottage ne semble pas être une option. À part le fait que le CH a besoin de profondeur devant le filet dans son organisation, il a du talent, le jeune.

Primeau a donc récolté sa première victoire avec Martin St-Louis comme entraîneur et Kent Hughes comme DG, ce qui n’est pas rien. Jeff Gorton était en poste depuis environ deux semaines le 16 décembre 2021…

2. La défensive du Canadien a été plus étanche que d’habitude hier soir. Mention honorable à Justin Barron (plus de 22 minutes de jeu hier), qui devient de plus en plus indispensable à la ligne bleue du Canadien.

Est-ce que cela a un lien avec le fait que Mike Matheson a joué un gros match pour le Canadien? Poser la question, c’est y répondre.

Le défenseur a joué pendant plus de 27 minutes. Il a récolté trois points, dont un but sur une belle pièce de jeu du club. Il a eu un différentiel positif. Il a aidé l’avantage numérique. Il a tiré cinq fois au but. Il a été le général dont le club avait besoin.

Ça parait, quand ce gars-là joue à la hauteur de son talent. Il a aidé le CH à donner moins de 30 tirs (29) pour la deuxième fois de l’année et pour la première fois depuis l’excellent match à Vegas. D’ailleurs, le CH a joué son meilleur match depuis la game à Vegas, justement.

3. Au cours du match, le temps de jeu de Juraj Slafkovsky a été spécial. Il a très peu joué en début et en fin de match (il a passé de longues minutes sur le banc en fin de match)… même s’il ne jouait pas comme un gars qui méritait d’être benché.

Il a fini par jouer pendant environ 13 minutes, ce qui est plus que Michael Pezzetta, Joel Armia et Arber Xhekaj. Il méritait cependant plus de temps de jeu puisqu’il a quand même bien fait durant le match.

4. Ben Chiarot et Jeff Petry étaient de l’autre côté. Avec Joel Edmundson qui est blessé et les carrières de Shea Weber ainsi que de Carey Price qui sont terminées, ce sont présentement les deux seuls joueurs actifs du gros «corps défensif» des séries 2021.

Mais en 2023, est-ce que vous regardez ces gars-là en vous ennuyant? La question se pose.

Prolongation

Le Canadien devait, à la base, s’entraîner aujourd’hui. Mais avec un vol de retour à Montréal et deux matchs (Boston, Vancouver) qui attendent le CH samedi et dimanche, les gars auront finalement congé.

On ne saura donc pas ce matin si Rafaël Harvey-Pinard peut tenir le coup contre ses coéquipiers à l’entraînement. À suivre, donc.

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