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Cole Caufield devait atteindre un rêve avant celui de la LNH

Cole Caufiel, c’est une machine à scorer (dixit le chum Bob Bissonnette). Il est le sujet de l’heure et le joueur le plus populaire via Hockey db lors des dernières heures.

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Son entraîneur actuel l’a d’ailleurs encensé en le comparant à nuls autres que Brett Hull, Alex Ovechkin et Steven Stamkos. C’est mettre beaucoup de pression sur les épaules d’un kid de 18 ans, mais comme Tony Granato l’a souligné avec justesse, il est spécial. Souvent, un joueur va dominer au niveau junior (ou universitaire), mais lorsqu’il débarque chez les grands, il fait pouet pouet.

Dans le cas de Caufield, son statut est différent de ces gars-là. À l’instar de Sidney Crosby ou Alex Ovechkin, on sait qu’il débarquera au sein de la Ligue nationale et qu’il performera aussitôt. Il est un joueur qualifié de générationnel et son nom se retrouvera sur tous les plans de match des équipes adverses. Caufield peut marquer de n’importe où et aucun plan ne sera suffisamment solide pour le stopper.

Non, mais, même si je le pense aussi, tous ces propos viennent du clapet de Tony Granato, un gars qui a joué 774 rencontres dans la LNH. Le petit numéro 8 est unique avec son sourire, son tir vif et ses mains qui opèrent avec autant de précision que les meilleurs chirurgiens du monde. Alors, pourquoi est-il sorti au 15e rang? Plusieurs réponses peuvent s’y attacher, dont son rêve d’évoluer au sien de l’organisation du Wisconsin (c’est pour ça qu’on a peut-être pas forcé la main pour qu’il amorce sa carrière chez les pros dès maintenant), sa taille ou son manque de maturité physique.

Voici d’ailleurs les propos recueillis par Jonathan Bernier au sujet de ce rêve :

D’aussi loin qu’il se souvienne, Cole Caufield a toujours chéri le désir d’atteindre la LNH. Toutefois, avant de réaliser cet objectif ultime, il devait réaliser un premier rêve, celui de porter les couleurs des Badgers de l’Université du Wisconsin.

Les joueurs chez les Badgers sont traités comme de vrais professionnels, rien de moins! Et avec Tony Granato qui pilote le navire, Caufield sera prêt à entamer sa carrière professionnelle du bon pied et faire mentir tout le monde au sujet de sa position lointaine de sélection. À mes yeux, il est un top-5 et je le martèle depuis le début.

S’il débarque à Montréal à la fin mars, retenez bien ce texte.

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