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CMJ: le Canadien n’en a jamais parlé à Juraj Slafkovsky

À l’aube du temps des fêtes, une question était sur toutes les lèvres à Montréal: Juraj Slafkovsky devrait-il être prêté à la Slovaquie pour le Championnat du monde junior? La recrue surfait alors sur une belle séquence de cinq points en sept matchs et plusieurs pensaient que ce n’était pas nécessaire de lui faire quitter l’entourage du Canadien.

Il faut toutefois avouer que cette décision est de plus en plus questionnable. Le Slovaque n’a aucun point à ses 11 derniers matchs, obtient rarement plus de 13:00 minutes de temps de glace et se fait peu remarquer sur la patinoire.

Mais il semble que Slafkovsky n’a jamais même été proche d’être envoyé au CMJ. En effet, selon ce que le principal intéressé a écrit dans son blogue ce matin, le CH ne lui a jamais évoqué la possibilité d’être prêté à la Slovaquie.

Même qu’on ne m’a jamais parlé de la possibilité de joindre l’équipe junior de mon pays.

-Juraj Slafkovsky

D’ailleurs, il explique aussi dans son blogue qu’il suivait le match contre le Canada avec grand intérêt. Le résultat final aurait-il été différent s’il avait joué?

On s’entend, si le Tricolore avait vraiment voulu envoyer Slaf au CMJ, ou du moins, y avait pensé de façon sérieuse, il en aurait parlé à l’attaquant.

La communication est supposément une des forces de la nouvelle administration et du groupe d’entraîneurs…

Le numéro 20 explique dans son blogue qu’il fait pleinement confiance aux dirigeants du Canadien. Mais à court terme, la mauvaise décision semble avoir été prise.

La possibilité pour Slafkovsky de rejoindre ses camarades, ses chums, et de dominer un tournoi lui aurait été très bénéfique. Il a rarement eu la chance de dominer dans les dernières années puisqu’il joue toujours avec des joueurs plus âgés. Jouer quelques matchs contre des joueurs de son âge aurait été excellent pour sa confiance.

De plus, il aurait été LE leader de la formation slovaque.

Imaginez le niveau de confiance du jeune homme s’il était revenu des Maritimes avec une dizaine de points, quelques gros buts et des mises en échec percutantes. Son développement aurait été beaucoup plus bonifié que ce qu’il vit depuis un mois à Montréal.

On évoque maintenant la possibilité qu’il rejoigne le Rocket, mais cela n’aurait peut-être pas été nécessaire s’il avait joué au CMJ. 

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