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Claude Julien sait comment rendre Tomas Tatar plus discipliné

Depuis le début de la saison, il y a deux aspects du jeu qui font particulièrement mal au Canadien : les buts accordés en fin de période et les filets concédés à court d’un homme.

Si le secret pour régler le premier problème est simplement de ne pas cesser de jouer après 19 minutes de jeu, l’autre aspect est un brin plus complexe. C’est la raison pour laquelle le pilote du CH, Claude Julien, a décidé de prendre le taureau par les cornes en prenant lui-même le contrôle du désavantage numérique à l’entraînement la semaine dernière.

Résultat? Le Canadien n’a toujours pas cédé avec un joueur en moins depuis ce temps-là.

Les ajustements de l’entraîneur ont rapporté, c’est vrai. Par contre, il y a un autre aspect qui est encore meilleur quand vient le temps de ne pas accorder de buts en désavantage numérique : ne pas prendre de punitions. Au cours des trois derniers matchs, le CH n’a pas donné de buts en cinq occasions. La discipline rapporte donc.

Il s’agit en quelque sorte, comme l’a déjà dit l’incorrigible chauffeur de taxi Rogatien Dubois, de la loi de la mathématique.

Le seul qui ne performe pas bien à ce niveau-là, c’est Tomas Tatar. Celui qui possède huit des 33 punitions des siens depuis le début de la saison – en excluant les pénalités de trop d’hommes sur la glace – n’est pas le plus discipliné des hommes.

Claude Julien a toutefois une bonne idée de ce qui crée des punitions chez lui.

On a de meilleurs bâtons, on les garde sur la glace. Celui qui domine de ce côté-là, on le sait, c’est Tatar, et son bâton n’est pas toujours par terre, il est parfois près des gants. En général, on a de bons bâtons, ça nous permet de diminuer les punitions. Et on joue mieux défensivement, nos joueurs se replient bien et ça aide beaucoup à diminuer les punitions. – Julien

La bonne nouvelle à ce niveau-là? Il s’agit d’un aspect qui se travaille bien. À lui d’y penser quand il est sur la glace.

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