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Chris Wideman a expliqué le rôle qu’il doit jouer en avantage numérique

Depuis l’amorce de la campagne des Canadiens de Montréal, Chris Wideman, qui est utilisé en moyenne 16 minutes 43, a dirigé six rondelles au filet en quatre joutes. Sur l’attaque massive, où il passe une moyenne de 3 minutes 23 par rencontre, il n’a pu faire mieux qu’un seul petit tir sur un gardien adverse en deux tentatives.

Les spécialistes se questionnent à savoir les raisons qui l’empêchent d’en prendre davantage, ce qui pourrait ouvrir des occasions de marquer pour ses coéquipiers. Ça, il est en conscient, et il tentera de rectifier cette donnée, comme il a expliqué à Eric Engel:

«C’est sûr que je peux tirer davantage. Il n’y a aucun doute que ça ouvrirait plus d’occasions de marquer pour les gars, et c’est une de mes priorités.» – Chris Wideman

Néanmoins, Wideman a expliqué que l’équipe tentait différentes choses et que sa besogne lors des supériorités numériques était l’utilisation de sa vitesse, son patin, afin de percer la zone neutre pour rentrer en zone adverse. Une fois installé dans la zone payante, il veut s’assurer d’envoyer le disque aux tireurs, comme Cole Caufield ou Nick Suzuki.

«J’essaie vraiment de leur donner la rondelle. Je pense que Cole est certainement l’un des meilleurs jeunes tireurs du jeu, et Nick est capable de tirer et de faire des jeux de son côté fort.» – Chris Wideman

Le défenseur qui arbore l’ancien numéro de Shea Weber, le 6, croit que le power play est meilleur que les chiffres le démontrent. Selon lui, les unités spéciales ont eu l’occasion d’en mettre au moins une dedans à chaque match, mais la chance n’était pas du rendez-vous… et le bleu-blanc-rouge affiche un taux de réussite de 7,7%.

Ça masque certes l’étoffe des unités spéciales, mais il n’en demeure pas moins que la troupe de Martin St-Louis est incapable de capitaliser dans de telles circonstances.

Tout compte fait, le groupe d’entraîneurs devra trouver une solution pour «décoller» son avantage numérique afin d’atteindre un taux acceptable. Comme c’est le cas avec le désavantage numérique qui affiche un impressionnant pourcentage de 91,7%.

La question qui tue: Wideman est-il le maillon faible de l’avantage numérique?

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