Après cette semaine teintée de négativisme, l’envie d’entamer le weekend avec des propos plus légers s’est emparée de moi. Tassons toutes les histoires déprimantes afin de mettre l’emphase sur la révélation à l’attaque du camp d’entrainement : Charles Hudon.
Analyser les performances d’un joueur sur la patinoire ne permet pas de saisir l’entièreté de son développement. L’adaptation principale à opérer se déroule souvent au niveau de l’attitude du joueur par rapport à son nouvel environnement.
Hudon a avoué à Martin Lemay qu’il a complètement été intimidé par la présence d’Andrei Markov et de Tomas Plekanec lors de ses premières apparitions au camp du CH. Lorsqu’il croisait le Tchèque, il souhaitait lui parler, mais baragouinait un anglais peu compréhensible, n’étant même pas apte à aligner un simple «How are you?». La relation entre les deux hommes était donc un brin malaisante!
Depuis, le natif d’Alma a probablement amélioré son vocabulaire en anglais, puis a décidé de s’adresser à Tomas Plekanec à nouveau. Son ouverture jumelée à quelques bonnes petites passes sur sa palette lui aura donc permis d’obtenir son respect!
Cette nouvelle confiance provient d’un changement d’attitude complet adopté suite aux séries éliminatoires. Débutant son entrainement estival, Hudon s’est entouré d’Alex Burrows puis d’Antoine Roussel, qui lui a indiqué les étapes à suivre afin de se rendre jusqu’à la LNH.
Chaque joueur s’adapte de manière différente. Ce n’est pas parce qu’un joueur possède énormément de talent qu’il s’imposera instantanément dans un nouvel environnement. Parlez-en à Jesse Puljujarvi, qui peinait à tisser des liens avec ses coéquipiers puisqu’il ne parlait pas en anglais…