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Certains veulent faire passer Max Pacioretty pour un « selfish »

Max Pacioretty trouve ça très lourd. Tout comme la saison passée, à pareille date, il n’a inscrit qu’un seul petit but. Je vous rappelle qu’il demeure le seul marqueur naturel que le Canadien possède (OK. Peut-être Galchenyuk…). Son « C » semble encore lourd à porter… Le capitaine se sent seul sur une île déserte. Il me semble que ça sonne selfish, lu comme ça dans un titre. Mais ce n’est vraiment pas le cas si vous prenez la peine de lire la quote de Pacioretty au complet.

« Je suis inquiet de ma production, les buts n’arrivent pas pour notre équipe et je vais en assumer l’entière responsabilité. Je pense vraiment beaucoup trop sur la glace. J’ai l’impression de patiner dans la boue, d’être seul sur une île. Quand ça ne marche pas, il faut revenir à la base. »

De belles paroles certes, mais lorsqu’un grand et un leader doit se lever, il passe rapidement des paroles aux actes. Combien de fois me suis-je dit à moi-même : « Le gros, tu dois recommencer à courir, tu as pris 48 livres! » Très souvent. Et vous savez quoi, je n’ai toujours pas ressorti mes souliers que j’ai utilisés pendant plusieurs années lors de certains cross-country.

Le 67 s’assume et il s’ajoute de la pression sur les épaules. Pour te sortir les pieds de la boue, arrête de réfléchir et fonce… ton équipe a besoin de tes buts, de ton talent inné pour déjouer les cerbères adverses d’un tir vif. C’est dans l’action que l’on obtient des résultats et ton action à toi, Max, est de quitter ton île déserte… et d’unir ton clan.

Le match de ce soir demeure-t-il déjà le possible tournant de la saison du Canadien?

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