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Certains avancent que le Canadien est coincé dans son « reset »

Puisque j’ai été absent quelques jours, je n’ai pas pu souhaiter Joyeux Noël à vous, nos lecteurs et nos lectrices. Désormais, considérez-le comme fait.

Voilà. Après quelques morceaux de tourtière, il est temps de parler du Canadien de Montréal à nouveau… Et puisque nous sommes à l’aube de l’année 2020, on doit mettre un terme à l’année 2019 de cette Sainte-Flanelle. Alors, comment s’est comportée l’organisation montréalaise pendant cette année? Certains répondront que le Canadien a fait du surplace puisqu’il s’est retrouvé coincé dans le « reset » annoncé par Marc Bergevin à la suite de la campagne pitoyable de 2017-18.

Coincé comment? Eh ben, le constat est simple : après 2018, le Canadien s’est présenté lors de la campagne 2018-19 avec une attitude et un désir de vaincre renouvelé, ratant les séries éliminatoires par un petit cheveu. Cette campagne-ci (2019-20), selon certaines données, la progression n’y est pas et l’équipe est environ au même niveau que l’an dernier, incluant sensiblement les mêmes failles qui devaient être corrigées pendant la dernière saison morte.

Comme l’a clairement indiqué Alexis Bélanger-Champagne, on dirait que Marc Bergevin s’est basé sur les sommets en carrière qu’on atteint certains joueurs et de l’émergence potentiel de Jesperi Kotkaniemi, Ryan Poehling et Nick Suzuki. Pour le moment, il n’y a que Suzuki qui remplit un boulot somme toute de très grande qualité avec le Canadien de Montréal. De l’autre côté, Max Domi n’est pas au même niveau que la saison passée.

Par contre, il y a des données non négligeables qui pourraient permettre au Canadien de se classer parmi les équipes qui danseront ce printemps. Shea Weber est en train de connaître une saison digne d’un Norris, Phillip Danault est encore meilleur que l’an passé, Tomas Tatar est en voie d’atteindre le plateau des 30 buts, Joel Armia s’impose comme jamais, Ben Chiarot demeure le « gaucher » dont avait besoin Shea Weber, Brendan Gallagher démontre qu’il est réellement un marqueur de 30 buts… et Jonathan Drouin, avant sa fâcheuse blessure, jouait comme celui qu’on attendait.

Sans omettre la progression constante de Nick Suzuki, qui brille de plus en plus.

Malgré une fiche et une position similaires à l’an dernier, le Canadien a progressé et, selon moi, il n’est pas aussi coincé (dans son reset) qu’on peut l’avancer. La progression est minime, mais elle est là, surtout que Bergevin n’a pas fait de gros changements pour bousculer les choses. N’oubliez pas que la réponse du « reset » devrait se produire lors de la saison 2020-2021. Jusqu’à maintenant, la cadence est maintenue et on peut constater une légère progression.

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