Carey Price : si le CH veut créer un département des gardiens, il doit en faire partie

Depuis le début des séries dans la LNH, on parle énormément des grosses performances de Sergei Bobrovsky. Le gardien russe est un énorme morceau de la qualification de son club en finale, lui qui a des allures de mur de béton devant son filet.

Évidemment, on parle d’un gars qui a une belle feuille de route, mais il ne faut pas sous-estimer le fait qu’il est bien encadré en Floride. Rappelons que là-bas, il y a un département réservé aux gardiens de but qui est dirigé par Roberto Luongo. Plusieurs spécialistes en la matière en font également partie, si bien que les cerbères ont des ressources.

Où est-ce que je m’en vais avec tout ça?

Ce matin, Marc-Antoine Godin a publié un excellent papier sur The Athletic (dont je vous recommande chaudement la lecture) dans lequel il lance une idée fort intéressante : et si le Canadien lançait à son tour un département des gardiens qui serait mené par nul autre que Carey Price?

Dans son papier, Godin rappelle que Price a ouvert la porte à s’impliquer dans le monde du hockey après la retraite et il cite les exemples des Panthers et des Kings, deux équipes qui suivent le modèle d’un département des gardiens.

Est-ce qu’on parle de la solution miraculeuse? Pas nécessairement. Ceci dit, le fait d’instaurer un département qui se concentre seulement sur les gardiens de but fait en sorte que tout est plus coordonné au sein de l’organisation dans le développement de ceux-ci.

Et si le CH a l’intention de repêcher un portier assez tôt au prochain repêchage, il devra s’assurer qu’il a les ressources pour le développer.

Rappelons que le Tricolore a déjà eu une formule un brin similaire suite au départ de Stéphane Waite. Sean Burke s’était amené en ville pour diriger un tel département, mais le projet est rapidement tombé à l’eau (lui qui est d’ailleurs dans des fonctions similaires à Vegas, présentement).

On s’entend que le cas de Burke à Montréal relève d’une autre équipe de direction (soit celle de Marc Bergevin), mais ça démontre au moins que Geoff Molson semble ouvert à l’idée.

Actuellement, Price est un salarié du Canadien, ce qu’il sera encore pour les trois prochaines saisons. Ceci dit, il ne rejouera plus jamais dans la LNH, et tant qu’à l’avoir dans l’organisation, pourquoi ne pas lui trouver un rôle, un peu comme l’ont fait Shea Weber et Paul Byron dans les dernières années?

En plus, le #31 a de l’expérience avec les gardiens actuellement dans l’organisation. Il a eu Jake Allen comme partenaire devant le filet le temps d’une saison (2020-21) et il a joué un rôle de conseiller auprès de Samuel Montembeault il y a quelques semaines.

On ne sait pas si Price, qui est actuellement heureux (selon Stéphane Waite), serait prêt à se relancer dès maintenant dans un rôle à «temps plein» en tant que directeur d’un éventuel département des gardiens à Montréal. Rappelons d’ailleurs que sa famille sera bien établie dans l’Ouest au début de la prochaine saison, ce qui pourrait le rebuter à l’idée de venir travailler au Québec. Pourquoi revenir travailler à temps plein à Montréal quand il peut aller se perdre dans le bois en paix dans l’Ouest?

Ceci dit, si le Tricolore veut mettre en place un tel département, le nom de Carey Price doit être au sommet de la liste pour occuper un poste important au sein de celui-ci. Et avec un peu de chance, il pourrait peut-être connaître un succès similaire à celui de Roberto Luongo dans les mêmes fonctions.

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