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Ça sent (malheureusement) la fin pour Paul Byron

Quelque chose fait présentement l’unanimité chez les partisans du Canadien : Paul Byron aura été – et sera peut-être pendant longtemps, tout dépendra du jeu de Rem Pitlick – la meilleure réclamation au ballottage de l’histoire des Canadiens de Montréal.

Byron a été réclamé par le CH le 6 octobre 2015, alors que le Canadien avait l’avant-dernière sélection. C’est donc dire que 27 autres équipes (et les Flames) ne voulaient pas de Paul Byron dans leur alignement NHL.

Le petit attaquant ontarien en est à sa septième saison avec le CH. Au peak de sa carrière, Byron, qui a toujours misé sur sa vitesse, a récolté 43 points (2016-17) et 35 points (2017-18).

Mais depuis trois ans, c’est plus difficile pour le petit Byron (prononcé à la québécoise).

2019-20 : 10 points en 29 parties
2020-21 : 16 points en 46 parties
2021-22 : 7 points en 27 parties

Il a toutefois trouvé le moyen de faire vibrer le Québec avec son but à genoux face aux Leafs le printemps dernier.

Reste que le poids des années et des blessures commence à peser lourd sur les épaules – et le reste du corps – de Byron (bientôt 33 ans).

Byron a dû être opéré à la hanche durant l’entre-saison. Il a raté une bonne partie de la saison actuelle. Il a disputé plusieurs matchs malgré de la gêne et de la douleur. Et voilà qu’il est à nouveau sur la touche. Rafaël Harvey-Pinard a été rappelé il y a quelques minutes pour palier l’absence de Byron, qui n’a pas pu terminer la rencontre d’hier soir.

Byron a eu des problèmes à l’aine et aux hanches depuis ses débuts dans la LNH. C’était d’ailleurs une blessure à une jambe qui avait en quelque sorte forcé les Flames à la soumettre au ballottage il y a sept ans (et qui l’avait fait descendre jusqu’au rang du Canadien).

Contrairement à Carey Price et à Shea Weber, Paul Byron s’accroche vraiment à sa carrière dans la LNH. Il joue malgré la douleur et il multiplie les tentatives de revenir au jeu.

Mais un jour, il ne le pourra plus. Est-ce que ce jour est arrivé? Ça se peut…

Byron tentera d’à nouveau guérir une blessure à une jambe durant l’été et il essaiera fort probablement de prouver qu’il a encore sa place dans l’alignement l’automne prochain. Oui, le Canadien devra faire de la place aux jeunes en 2022-23, mais Byron a tout ce qu’il faut pour être un excellent leader afin de les entourer, ces jeunes-là.

En sera-t-il capable physiquement par contre?

Byron possède encore une année de contrat (salaire de 2,8 millions $, cap hit de 3,4 millions $). Son plan sera certes de jouer cette année-là, puis d’être échangé au deadline à une équipe qui aspire aux grands honneurs. Est-ce que son corps le lâchera avant ça? We’ll see.

Il serait surprenant de voir Byron – un maudit bon gars et un athlète humble/honnête soit dit en passant – signer un autre contrat dans la LNH l’été suivant. Bref, ça sent la fin pour le petit guerrier ontarien… mais on espère tous qu’il a encore une saison dans les jambes. Let’s go ti-Paul, t’es capable!

Byron, Price, Weber, Drouin, Gallagher, Petry, Edmundson… ça en fait des joueurs vieillissants et/ou blessés toujours sous contrat avec l’équipe.

On a beaucoup parlé du possible dernier match de Mathieu Perreault dans la LNH hier. Mais on espère ce matin que ça n’aura finalement pas été dernier de Paul Byron. Souhaitons que ces coups de patin n’auront pas été les derniers de Byron dans l’uniforme bleu, blanc, rouge…

Le Canadien n’a pas confirmé que la saison de Paul Byron était terminée, mais avec seulement cinq matchs (neuf jours) à l’horaire avant la fin du calendrier régulier montréalais, il y a matière à penser qu’elle l’est malheureusement. Il serait surprenant de voir Byron guérir d’une blessure qui le dérange depuis un bon moment déjà en si peu de temps…

Non, la situation médicale de Paul Byron n’a jamais attiré autant l’attention que celle de Carey Price ou Shea Weber, mais il faudrait trouver un moyen de faire savoir à Paul Byron qu’est tous derrière lui. Des idées, quelqu’un?

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