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Ça ne va (vraiment) pas bien pour les clubs-écoles du Canadien

L’an dernier, le Rocket de Laval avait connu une saison que l’on pourrait qualifier de magique. Pour la première fois depuis 2011, le club-école du Canadien dans la Ligue américaine avait remporté une ronde éliminatoire. Le Rocket avait même perdu au septième match de la demi-finale.

La Place Bell, souvent pleine à craquer, était reconnue pour son ambiance incroyable. 

À Trois-Rivières, les Lions avaient bien fait à leur première année d’existence. Avec une fiche de 34-29-5-1, l’équipe s’était même qualifiée pour les séries éliminatoires, s’inclinant toutefois lors du septième match du premier tour. Pour la première fois de son histoire, le Canadien avait une équipe affiliée dans la ECHL et la saison inaugurale a été un succès.

Mais un mois après le début de la saison 2022-2023, la situation est toutefois fort différente. Les deux clubs-écoles du Canadien en arrachent, accumulant les séries de défaites. 

Un peu plus tôt aujourd’hui, le Rocket s’est incliné en prolongation par la marque de 3-2 face aux Phantoms de Leigh Valley. Il s’agit d’une quatrième défaite consécutive pour la troupe de Jean-François Houle.

À Trois-Rivières, les Lions ont perdu 6-1 contre le Thunder de l’Adirondak. Il s’agit d’une cinquième défaite aux six derniers matchs de l’équipe d’Éric Bélanger.

Avec une fiche de 2-5-1, les Lions croupissent au 23e rang (sur 28) en ce qui a trait au pourcentage de points dans la ECHL.

Le Tricolore possède très peu d’espoirs intéressants à Trois-Rivières, mais il reste que cette ligue est un outil très important pour le développement. Par exemple, il y a quand même trois joueurs ayant disputé un match avec le Canadien cette année qui sont passés par la ECHL (Mike Hoffman, Chris Wideman et Michael Pezzetta).

À moyen et long terme, les Lions doivent donc devenir une franchise respectable afin d’assurer la pérennité dans le développement des jeunes de l’organisation du Canadien.

De son côté, le Rocket de Laval a désormais une fiche de 2-6-3 et le 30e rang (sur 32) pour le pourcentage de points. Mon collègue Charles-Alexis Brisebois en avait parlé il y a quelques jours, mais les gros joueurs manquent d’opportunisme et le club ne joue pas bien défensivement.

Anthony Richard et Barndon Gignac, deux vétérans de la Ligue américaine, sont les meilleurs pointeurs de l’équipe. Les espoirs du Canadien, eux, produisent peu. William Trudeau n’a aucun point en six matchs, Jan Mysak en a qu’un seul en 11 rencontres et Justin Barron n’en a que quatre en 11 parties.

Même Rafael Harvey-Pinard, qui en est à sa troisième saison à Laval, n’a que cinq points en 11 matchs.

S’il y a bien une leçon à retenir de l’ère Marc Bergevin, c’est que développer lorsqu’il y a une culture perdante dans le club-école n’est pas idéal. Espérons donc que le bateau se redresse à Laval et Trois-Rivières.

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