Les Canadiens de Montréal de Martin St-Louis ont réussi à vaincre le «prof» de l’ancien numéro 26, soit John Tortorella, grâce, entre autres, à l’intelligence surnaturelle de Nick Suzuki et Cole Caufield. Comme St-Louis l’a spécifié à la suite de la rencontre face aux Flyers de Philadelphie, le numéro 14 ne joue pas aux dames, mais plutôt aux échecs. Il se sert de la patinoire comme une table d’échecs.
Pour ajouter du poids à cette parabole, François Gagnon, via son article dominical, a décortiqué en profondeur le «liner» de St-Louis au sujet de son capitaine sur-intelligent. Le vétéran journaliste a souligné avec justesse que la paire Suzuki-Caufield était la seule à croire aux chances de réussite du but inscrit par Caufield, qui plaçait le pointage 4 à 4.
Nick Suzuki : un joueur d'échecs et non de dames
Une chronique de @GagnonFrancois https://t.co/4dFzdROC8q
— RDS (@RDSca) November 20, 2022
«Caufield et Suzuki étaient visiblement les deux seuls à croire aux chances de réussite d’un tel jeu. Car ils ont été les seuls à voir et à comprendre ce qui s’est passé dans la seconde et demie qui a suivi. Soit entre le moment où Suzuki a effectué sa passe, que la rondelle a glissé vers Caufield, que le petit ailier a tiré sur réception et que la rondelle a frappé le fond du filet pour niveler les chances 4-4 dans ce match que le Canadien allait ensuite gagner en tirs de barrage.» – François Gagnon
Tout le monde est émerveillé, emballé et excité face à ces deux talents hors du commun. Deux talents qu’on n’avait pas vus depuis au moins deux décennies à Montréal.
Ces moments-là se doivent d’être dévorés dans le moment présent. Ils se doivent d’être vécus à fond puisque le temps défile à vive allure.
Oublions le classement. Concentrons-nous davantage sur l’excitation que nous procure le bleu-blanc-rouge, qui a certes donné son coeur à St-Louis depuis que la légende se retrouve derrière le banc du club.