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Pourquoi Brent Burns ne reçoit que de l’amour, et non P.K. Subban?

À bien des égards, Brent Burns est similaire à P.K. Subban. Sa barbe fournie, ses habits extravagants, ses nombreux tatoos et ses dents manquantes en font un personnage loufoque et différent des autres, et une machine de marketing pour la Ligue nationale. LIEN

Voilà deux personnages colorés qui font beaucoup parler d’eux. Deux défenseurs extrêmement doués offensivement, dont le jeu est dit «à risque». Si Subban est crucifié pour chaque revirement menant à un but, Burns a longtemps été utilisé à l’attaque, car on le jugeait trop erratique dans son territoire. Encore aujourd’hui, ce n’est pas lui, mais bien Vlasic, qui se voit confier les plus grosses missions défensives.

À San Jose, toutefois, il n’a jamais été question de l’échanger. Et jamais les amateurs locaux n’ont démissionné sur son cas. Lorsque bévues il y avait, elles étaient rapidement pardonnées quand il traversait la patinoire d’un bout à l’autre ou décochait un laser de la pointe.

Les spinoramas gracieux et les passes magiques de Subban n’ont pas eu le même effet dans des causes perdantes.

C’est connu, les résultats collectifs façonnent l’opinion publique. Le navire du Canadien a coulé à flot lorsque Carey Price s’est blessé. P.K. Subban est alors devenu, par défaut, le bouc émissaire de cette équipe alors que les défaites se sont empilées. Il est tout naturel pour les amateurs de pointer du doigt l’acteur le plus visible, l’homme qui prend le plus de risques et l’individu à la personnalité la plus marginale.

À vrai dire, tous les membres du noyau semblent y avoir goûté. On a reproché à Pacioretty ce qui semblait être un manque d’enthousiasme. On s’est lamenté du manque de hargne de Plekanec. Markov était trop lent, trop silencieux dans le vestiaire. Tout le monde n’avait soudainement que des défauts. Ils n’avaient pourtant que des qualités lorsque cette formation a accédé aux séries éliminatoires. Pacioretty était l’ailier gauche le plus complet du circuit, dixit Jacques Demers. Markov, un défenseur des plus intelligents. Plekanec, un des centres défensifs les plus sous-estimés.

Et si Subban était Burns présentement? Le défenseur étoile d’une équipe d’élite. En finale de la Coupe Stanley, avec une fiche personnelle de 23 points en autant de matchs.

Faut-il rappeler qu’en 2013-2014 et en 2014-2015, le Subbanator a terminé au premier rang des pointeurs de son équipe en séries?

Ce soir, Burns participera à un 24e match en séries et tentera de forcer un match numéro sept face aux Penguins de Pittsburgh. Parce qu’il est un ingrédient d’une recette gagnante. Comme Joe Thornton. Comme Joe Pavelski.

Cet ingrédient aurait aussi pu être P.K. Subban…

En rafale
– Bob Gainey et Carey Price dans le même alignement de départ? Le starting six de Pleky:

– Visiblement, Galchenyuk et Smith-Pelly gardent contact.

– Russell Martin étire les bras et donne la victoire aux Blue Jays! (RDS)

– Un joueur des Warriors dit avoir perdu du respect pour LeBron James.

– La profondeur défensive du Canadien est-elle également une monnaie d’échange? (AllHabs)

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