Babcock et Giroux versus Tortorella et Pacioretty | Quelques ajustements à faire en défensive

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Bonne fin d’après-midi!

Babock et Giroux versus Tortorella et Pacioretty

Si ce n’est pas tout à fait à point en défensive, le groupe d’attaquants du Canada a facilement passé l’examen durant le calendrier préparatoire. Marchand, Bergeron, Crosby, Seguin, Toews, Stamkos, Tavares, Thornton et Duchene sont des joueurs qui ont généré bon nombre de chances de marquer. En fait, n’eut été le brio de Jonathan Quick, on parlerait de deux victoires consécutives d’Équipe Canada aujourd’hui.

Dans tout ça, avez-vous remarqué Claude Giroux? Ça semble beaucoup plus laborieux dans son cas. J’aimerais vous dire exactement pourquoi, mais je ne garde en mémoire qu’une poignée de ses séquences, comme quoi il a été plutôt effacé. Lorsqu’il est dans son élément, le Franco-Ontarien se faufile à travers les plus minces ouvertures en zone neutre et il fabrique pour ses compagnons de trio. On ne vient de tout ça présentement. Heureusement, il demeure employé en avantage numérique et c’est une bonne décision de Mike Babcock. Ce n’est pas en le punissant après deux matchs qu’on relance un joueur, mais en lui manifestant sa confiance. En l’incitant à décompresser et à simplement suivre ses instincts sur la patinoire.

N’est-ce pas, John Tortorella?

Très bon papier de Martin Leclerc… 

Le hockey est une drôle de bestiole. Ça se peut très bien que Giroux explose dès le prochain match et il ne faudra pas essayer de comprendre.

Maintenant, quelques impressions sur la défensive…

Marc-Édouard Vlasic est formidable en défensive et je suis d’avis qu’il ne reçoit pas toutes les fleurs qu’il mérite. Seulement, j’aimerais le voir mieux bouger la rondelle durant ce tournoi. Un trop grand nombre de ses passes n’ont pas trouvé la lame des attaquants et ça a quelque peu ralenti le Canada en contre-attaque.

Shea Weber n’a pas mal fait, loin de là. C’est en zone neutre qu’il est le plus efficace. Remarquez à quel point peu d’entrées de zone en contrôle surviennent de son côté et comment il réussit à intercepter les rondelles dans cette portion de la glace. Il fait également du bon boulot pour neutraliser les attaquants qui s’aventurent derrière le filet, et faciliter la récupération de rondelle pour son partenaire. Contrairement à ce que j’ai trop souvent vu à Nashville, je note que son jeu de passe est moins précipité dans les structures de Mike Babcock. À plus d’une reprise, je l’ai vu garder le disque quelques secondes supplémentaires, attirer un chasseur vers lui, et balancer un «Reverse Breakout» (une passe dans le sens contraire de son déplacement pour tromper la couverture) à son partenaire de défense.

Mais bon Weber n’a pas pour autant été parfait et c’est son sens de l’urgence qui m’a alarmé, que ce soit avec ou sans la rondelle. On aimerait voir plus de vitesse et d’empressement dans ses déplacements lorsque ça fourmille dans son territoire. Une plus grande proactivité défensive, enfin… Peut-être que mes yeux m’ont joué des tours, mais il me semble qu’il traînait légèrement de la patte par moments.

Je trouve Alex Pietrangelo difficile à cerner… Je vois du bien et du mal lorsqu’il joue à gauche. En zone offensive, surtout du bien, cela dit. Brent Burns a, quant à lui, été Brent Burns…

Le défenseur du Canada le plus impressionnant? Probablement Drew Doughty. Mais ce n’est pas deux matchs qui vont me convaincre qu’il méritait davantage le Norris que Karlsson!

En rafale
– Le prodige Félix Auger-Aliassime rafle les grands honneurs des Internationaux juniors des États-Unis! (Canoë.ca)

– Le Canada a encore des brèches à colmater. (Journal de Montréal)

– Un portrait d’une joueuse des Canadiennes.

– Une nouveauté à Dallas.

– Déjà le but de l’année? À vous de voir.

– Une autre controverse autour de l’hymne national, dans la NFL.