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Avantage de la glace : le Canadien parmi les équipes les plus désavantagées par le virus?

Le Centre Bell a une belle réputation au sein de la communauté hockey. Tous ceux qui s’y sont présentés un soir de match vous le diront : l’atmosphère qui y règne est pratiquement (assurément selon plusieurs) inégalée dans la LNH. Le Canadien jouera son premier match à domicile de la saison jeudi soir face au Flames, mais ne retrouvera pas l’expérience complète de son amphithéâtre.

L’absence des partisans dans les gradins affecte toutes les équipes. L’énergie qu’amène une foule permet d’entrer dans la tête de l’équipe en visite et offre parfois une dose d’énergie supplémentaire aux locaux.

Or, puisque le Tricolore établit domicile sur un terrain particulièrement bruyant, ne sera-t-il pas plus désavantagé qu’une autre organisation?

On aura un premier échantillon de réponse à notre question jeudi soir.

Les joueurs qui jouent dans cet aréna depuis longtemps savent évidemment à quel point il sera bizarre de ne pas compter sur l’appui des partisans. Ceux qui ont affronté le Canadien au Centre Bell, eux, savent que l’adversaire aura un bâton de moins dans ses roues.

Dans un article de Marc-Antoine Godin publié sur The Athletic mercredi, Claude Julien a témoigné de ce fait. L’entraîneur-chef du Canadien, qui a piloté les Bruins de Boston de 2007 à 2017, s’est notamment remémoré le match #7 de la série Canadien-Bruins du printemps 2008.

Le Tricolore l’avait alors emporté 5-0 et Julien a encore bien en tête l’atmosphère survoltée qui régnait dans le Centre Bell. Il a notamment mentionné que la partie avait complètement appartenu au Canadien dans cette vague d’amour de ses partisans.

Josh Anderson a également été cité dans l’article. Le nouvel attaquant du CH a fait sa part de visites à Montréal en tant que membre des Blue Jackets de Columbus et a dit toujours avoir tenté de calmer la foule, mais qu’il était très difficile d’y parvenir.

Bien hâte de voir l’impact que cela aura sur le Canadien face aux Flames et tout au long de la saison. Dans les faits, les joueurs s’y adapteront certainement rapidement et cela ne devrait pas « réduire leur efficacité » sur la patinoire. Or, la foule montréalaise n’aura pas la chance de donner un vent de momentum à la Flanelle.

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