Au tour de Steve Staios d’ouvrir la porte à Benoît Groulx

Ce matin, Steve Staios, qui est le président des opérations hockey et le DG des Sénateurs d’Ottawa, a parlé aux médias.

Évidemment, vous comprendrez que le sujet de Patrick Roy est revenu sur la table. C’est normal, après tout, puisque c’est le sujet de l’heure et que les fans des Sens ont le sentiment de l’avoir échappé.

Ce n’est pas faux.

Et un peu comme Michael Andlauer l’a dit la veille, le président des Sens a affirmé que c’est une «question de timing» qui fait en sorte que le Roy Patrick n’a pas été embauché par les Sénateurs.

Ah ben oui.

Ce qui est intéressant, c’est que Staios a mentionné que le nom de Benoît Groulx était aussi très intéressant. Il est, comme plusieurs autres, un bon entraîneur aux yeux du patron hockey du club.

Hier, Michael Andlauer avait dit la même chose.

Est-ce que cela veut dire que les Sens sont sur le point d’enlever le poste d’entraîneur par intérim à Jacques Martin pour le donner à un gars comme Benoît Groulx? Non, cela ne veut vraiment pas dire ça.

Après tout, les Sens sont «impressionnés» par le travail du Franco-Ontarien et ce dernier finira la saison. C’est sans doute cet été qu’il sera remplacé, comme tout le monde le prévoit.

Ceci étant dit…

Mettez-vous dans la peau des joueurs des Sénateurs d’Ottawa, qui se doutent bien que Jacques Martin n’est pas la solution à long terme depuis qu’il a remplacé DJ Smith.

Les joueurs ont vu leur proprio dire que Patrick Roy était une cible importante. Il a aussi parlé de Benoît Groulx, un visage important dans la région en raison de ses années avec les Olympiques.

Puis, le lendemain, des propos similaires ont été tenus par Steve Staios, l’homme de confiance de Michael Andlauer. Les gars parlent d’un employé des Islanders et d’un entraîneur présentement disponible.

À quel point cela mine la crédibilité de Jacques Martin? À quel point les joueurs ont-ils envie de se défoncer pour jouer pour Martin, qui a vraiment l’air, plus que jamais, d’un prix de consolation?

Non, Jacques Martin n’est vraiment pas dans une position facile. Daniel Alfredsson non plus.

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