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Patrick Roy à New York : Michael Andlauer regrette «un peu»

Comme vous le savez, les Sénateurs d’Ottawa ont une mauvaise saison. Pourquoi? Selon moi, parce que le leadership d’un club, ça part toujours du sommet de la pyramide.

En ce moment, à Ottawa, on a un proprio qui vient d’arriver et qui hérite des problèmes de l’ancienne administration. Il a amené son homme de confiance (Steve Staios) comme président, plaçant le DG et l’entraîneur sur le hot seat.

Les joueurs n’avaient pas le choix de stresser.

Finalement, Pierre Dorion a été congédié et remplacé par Staios par intérim… et pour de bon. Le club a choisi de ne pas y aller avec le format du Canadien (un DG et un VP/président), comme prévu.

Mais parce que le club ne savait pas qui était son DG à long terme pendant un moment, un entraîneur à temps plein ne pouvait pas être signé. C’est pour ça que Jacques Martin a été amené pour dépanner plus qu’autre chose.

Juste lire ça, c’est essoufflant.

Tout ça pour dire que les Sénateurs ne se sont pas placés en position d’engager un entraîneur à temps plein. Leur plan, c’était d’attendre à cet été pour évaluer leurs candidats… dont Patrick Roy.

Parce que oui, comme Michael Andlauer l’a dit au 104.7 FM de Gatineau, il prévoyait faire ces changements-là cet été. Il ne pensait pas forcément que ça irait si vite…

Et on comprend qu’il ne s’attendait pas à voir Patrick Roy débarquer à New York. Comme tout le monde, dans le fond.

Les deux hommes ont communiqué ensemble, mais le timing n’était pas bon. Il a donc attendu… pour finalement se le faire voler pour la suite des choses par Lou Lamoriello.

je dis voler, car Andlauer avait l’air d’un gars, en entrevue à la radio, qui aime Roy.

Absolument, je l’aime beaucoup. Dans son ADN, c’est un vrai champion.

Ça, c’est une chose que nos Sénateurs aujourd’hui ne comprennent pas : savoir gagner. Ils vont l’apprendre. – Michael Andlauer

Je me demande comment Jacques Martin voit le tout. Parce qu’on va se le dire : le proprio vient de couper toute la crédibilité de son entraîneur, qui a déjà une commande énorme, dans le vestiaire du club.

Pendant ce temps-là, à New York, on s’entend que le club est satisfait. Après quelques matchs, l’effet Roy est bel et bien présent.

À Ottawa, les partisans des Sénateurs sont vraiment déçus. Ils espéraient voir le Roy Patrick débarquer en ville, mais ce n’est finalement pas arrivé, comme on le sait.

Est-ce que le club voulait couper dans le gras au niveau des dépenses en y allant avec un entraîneur par intérim? Par un président qui a aussi le poste de DG? Peut-être, oui.

Rappelons qu’en ce moment, l’autre gros dossier, c’est celui de l’aréna. Est-ce que le club arrivera à sécuriser une entente pour aller s’installer sur les Plaines LeBreton? Qui sait.

Et si ça ne fonctionne pas? Est-ce que Québec Markham serait une solution pour l’homme d’affaires, qui vient du coin?

Prolongation

– Durant son entretien, Andlauer a aussi eu de bons mots pour Benoît Groulx, qui est un favori de la foule suite à ses années comme entraîneur des Olympiques.

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