Ce matin, j’ai jasé avec vous du cas d’Ales Hemsky, qui malgré un rôle offensif lui ayant été offert sur la première unité d’attaque, préfère conserver un jeu responsable dans les deux sens de la patinoire. Le trou créé par le départ d’Alexander Radulov demeure donc vacant, alors que la production du Tchèque ne devrait pas égaler celle du #47.
Un autre joueur qui semble être oublié par plusieurs se nomme Artturi Lehkonen. Ma confiance envers le jeune finlandais est inébranlable et mes attentes sont très élevées en vue de la prochaine saison.
Marc Dumont est un autre analyste qui est persuadé que Lehkonen est prêt à accepter un plus grand rôle en 2017-2018.
Artturi Lehkonen is ready for top six duties with the #Habs, and here's the evidence:https://t.co/uTDjR8oho2
— Marc Dumont (@MarcPDumont) September 17, 2017
Les succès de l’ailier gauche en fin de saison dernière ne sont pas le seul signe précurseur de belles choses, alors que des espoirs peuvent être tirés des statistiques qu’il a cumulé tout au long de sa première saison dans les rangs professionnels nord-américains.
Évoluant pour la majorité de celle-ci aux côtés de Tomas Plekanec et Paul Byron (synonyme de responsabilités défensives accentuées), Lehkonen s’est classé au troisième rang de son équipe pour les tentatives de tirs par tranche de 60 minutes, faisant de même pour les lancers ayant atteint le gardien.
De tels chiffres sont inhabituels, pour une recrue évoluant pendant de longues minutes contre les meilleurs trios adverses.
Ça va bien plus loin que ça. Tirer c’est bien, mais la qualité doit être priorisée et prise en compte d’une façon plus importante.
Les chances de marquer individuelles font aussi partie de la spécialité du jeune homme, se classant au deuxième rang de son équipe. Encore plus encourageant, c’est la première place qu’il a décroché dans la catégorie des tirs dangereux.
Combinez ces dernières statistiques à l’une des meilleures présences défensives de l’équipe, et vous obtenez un joueur idéal qui peut évoluer sans problème sur votre top-6.
Lui offrir plus de temps sur la première vague d’avantage numérique pourrait s’avérer la clé à une augmentation de production, et c’est Claude Julien qui a le contrôle là-dessus.