Cet après-midi, on a enfin eu la confirmation que les Coyotes de l’Arizona joueront à Salt Lake City dès la prochaine saison. Sur papier, on ne parle pas d’une relocalisation à proprement parler (officiellement, la franchise des Coyotes est devenue inactive et les éléments hockey ont été vendus en Utah), mais concrètement, ça ressemble à un déménagement.
Clayton Keller, Logan Cooley et Dylan Guenther joueront à Salt Lake City, en gros… et le propriétaire Ryan Smith est un gars heureux.
The newest @NHL owner, Ryan Smith (@RyanQualtrics) makes his Hockey Central debut to talk with @SNCaroline. 🏒 pic.twitter.com/0hExeXFdGL
— Sportsnet (@Sportsnet) April 18, 2024
Ce qu’on remarque, cela dit, c’est que les choses risquent de changer au sein de l’organisation. Le club, qui mise déjà sur une tonne de jeunes joueurs de qualité, a également une panoplie d’espoirs au sein de l’organisation, tout comme une tonne de choix au repêchage.
On ne manquera pas de choix de deuxième et de troisième ronde, en tout cas.
Mais surtout, on aura des propriétaires qui seront prêts à investir de l’argent, ce qui n’était pas forcément le cas en Arizona.
Bref, l’avenir de l’équipe semble prometteur… et c’est ce qui amène Antoine Roussel, un ancien membre des Coyotes, à dire que la Coupe Stanley pourrait fort bien être remportée par la formation de l’Utah d’ici 5-6 ans.
C’est ce qu’il a affirmé à l’émission JiC ce soir.
Salt Lake City: la coupe «d'ici les cinq à six prochaines années»? https://t.co/Zk8pFquacg
— TVA Sports (@TVASports) April 18, 2024
Ryan Smith risque d’être agressif sur le plan financier, contrairement à Alex Meruelo, qui a noté qu’il ne pensait pas se faire expulser de Glendale (au Gila River Arena). La ville voulait une entente de 20 ans, et il a refusé, si bien qu’ils l’ont envoyé voir ailleurs.
Alex Meruelo: “I didn’t think Glendale would kick me out, but they did. They wanted a 20-year deal, and I said no.” #Yotes @BurnsAndGambo
— NHL News (@PuckReportNHL) April 18, 2024
On verra donc ce que ça va donner concrètement, mais les éléments sont en place pour que la formation de l’Utah s’établisse éventuellement comme une solide équipe qui sera à prendre au sérieux.
Échanger quelques-uns des innombrables choix pour des éléments établis, signer 2-3 joueurs autonomes et conserver le reste du noyau, ça semble être une recette pour voir le club être dans la course aux séries, d’autant plus qu’il n’y aura plus de distractions autour de l’organisation.