Lorsque le Canadien a mis la main sur Andrew Shaw, il y a de cela deux étés, le but de Marc Bergevin était clair et précis : ajouter de l’expérience, mais surtout, de la robustesse.
L’an dernier, Shaw a connu une assez bonne saison, en combinant un bon apport physique (147 mises en échec – 68 matchs – temps de glace moyen de 15:12) et une production offensive respectable de 12 buts et 17 passes.
Cette saison, cependant, à l’image de la majorité des joueurs du Canadien, Shaw en arrache. En 5 matchs, il n’a inscrit aucun point et montre un différentiel de -3. Jusque là, rien d’inquiétant. Dire qu’un joueur du Tricolore a connu un mauvais début de saison à l’attaque ne surperendra personne, avec les maigres 8 buts qu’ils ont inscrit cette saison.
Là où ça accroche, c’est lorsqu’on analyse le rôle principal de Shaw, son caractère.
Avant la rencontre d’hier soir, le #65 n’avait aucune mise en échec en 4 matchs, tout en disputant quelques secondes de plus que l’année dernière.
Pour un joueur qui frappait en moyenne plus de 2 fois par rencontre l’an dernier, qui touche un peu moins de 4 millions de dollars par saison et qui a coûté deux choix de deuxième tour qui auraient pu s’avérer Samuel Girard ou Alex Debrincat, c’est clairement insuffisant.
Juste pour le fun Alex DeBrincat et Samuel Girard avec les deux choix de 2e ronde de 2016 ou Andrew Shaw ? #Onjasela #CH
— Stephane Leroux (@StephRDSJunior) October 11, 2017
À défaut d’aider son équipe à inscrire des buts, lorsque tu es un joueur à caractère robuste, tu devrais au moins être en mesure de remplir ton travail.
L’échange d’Andrew Shaw commence de plus en plus à ressembler à une erreur, qu’on le veuille ou non. Comme avec chacun des joueurs du Tricolore qui ne performent pas assez, en ce début de saison, on espère qu’ils réussissent à reprendre leur air d’aller et de contribuer au succès de l’équipe.
Sauf qu’en attendant, il est inutile de fermer les yeux : Andrew Shaw ne sert pas à grand chose, au moment où l’on se parle.