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André Tourigny et Martin St-Louis : deux mentalités semblables

L’entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona, André Tourigny, a beaucoup de pain sur la planche pour les prochaines années à suivre avec le club de l’Ouest. Il doit passer par une reconstruction avec les Coyotes.

Le club de la division centrale a fini à l’avant-dernier rang de la LNH l’an dernier avec une fiche de 25-50-7. Seul le Canadien a fini derrière eux au classement, avec seulement deux petits points de retard.

Les deux équipes se retrouvent présentement en reconstruction, elles qui sont bien équipées en espoirs et en choix de repêchage dans les prochaines années. Deux équipes qui risquent de trouver l’année longue.

Le Journal de Montréal a interviewé André Tourigny aujourd’hui, à la veille de l’affrontement entre le CH et les Coyotes.

Montréal et l’Arizona ne devraient pas participer aux séries cette saison et les deux équipes pourraient encore bénificer d’un haut choix au repêchage cet été, dans une cuvée fort intéressante.

Au haut de la liste, on retrouve Connor Bedard, qui fait palpiter plusieurs amateurs de hockey depuis son arrivée au niveau junior majeur. C’est à se demander si ce joueur pourrait être la priorité de la direction des Coyotes cette année.

Tourigny n’a cependant pas son mot à dire sur ça.

«Ça ne se passe pas à mon niveau. Ça se passe au niveau au-dessus de moi. Ma job, ce n’est même pas de l’accepter ou non. Mon travail, c’est de soutirer le meilleur des 23 gars que j’ai sous la main.» – André Tourigny

Martin St-Louis et André Tourigny semblent avoir une méthode similaire avec leurs joueurs. Les deux entraîneurs québécois ne s’attendent pas nécessairement à avoir des résultats concrets de leurs effectifs, mais ils prônent plutôt l’effort et le processus.

«Chaque organisation a sa façon de voir les choses. Il y en a qui veulent commencer à bâtir par les habiletés, la défense, le mouvement de la rondelle. Nous, on veut regarder le dévouement des gars auprès de l’équipe.» – André Tourigny.

En gros, les statistiques viennent en deuxième lieu, surtout si un joueur démontre de belles choses et qu’il travaille pour apporter le meilleur de lui-même.

«On va évaluer l’effort qu’ils mettent en replis défensifs, en attaque. On va regarder l’intensité avec laquelle ils foncent au filet. Quand tu as ça, tu es sur la bonne voie. Tu peux commencer à bâtir, tu peux être meilleur dans ton système.» – André Tourigny

St-Louis l’a souvent dit, les jeunes vont faire des erreurs, et c’est tout à fait normal. S’ils commettent des erreurs, ils apprendront rapidement, de sorte à ne plus les refaire par la suite.

Sur papier, le CH a plus de chances de gagner que les Coyotes, mais avec la présence de jeunes joueurs talentueux comme Dylan Guenther, et des performances surprises comme Nick Ritchie et Shayne Gostisbehere, tout peut arriver. Ritchie compte déjà cinq des neuf buts de l’équipe avec l’avantage d’un homme. Quant à Gostisbehere, il a récolté quatre mentions d’aide lors de l’attaque massive.

Parsemées de vétérans, les deux équipes n’ont aucunement l’étoffe d’une équipe aspirante. Sans réel gardien numéro un, avec seulement un ou deux joueurs étoiles dans l’alignement et un manque crucial de profondeur (sauf peut-être l’attaque du CH), les chances que les deux pires clubs de l’an dernier obtiennent un choix de loterie cet été sont très élevées.

D’ailleurs, le Canadien a aussi le choix de premier tour des Panthers de la Floride, qui viennent tout juste de perdre les services de leur défenseur étoile.

Avec une brigade défensive déficiente des deux côtés, ce sera assez ardu de récolter de multiples victoires, mais le travail acharné des joueurs peut certainement voler quelques parties au courant de la saison.

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