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Aller chercher Mattias Ekholm pourrait coûter six jeunes éléments

Mattias Ekholm est un nom populaire depuis quelques semaines déjà sur le marché des transactions. On sent que les équipes veulent  mettre la main sur cet excellent défenseur, qui ne gagne que 3.75 M$ en moyenne par année jusqu’en 2022.

Ceci dit, deux raisons font en sorte que les chances de le voir quitter Nashville sont de plus en plus minces : les Predators se remettent à gagner… et le Kraken de Seattle a plus d’emprise sur la ligue qu’on ne le croit.

Et ce, même si l’équipe de Ron Francis ne joue pas et n’a aucun joueur sur son alignement? Absolument.

Ce qu’il faut retenir, comme l’a expliqué Pierre LeBrun, c’est que le repêchage d’expansion vient changer complètement la donne.

Dans les faits, certaines équipes (comme les Jets et les Flyers) ont non seulement passé des coups de fil aux Preds, mais aussi au Kraken. Pourquoi? Parce que si Ekholm débarque en ville, il y aura un surplus de bons défenseurs dans ces équipes-là, ce qui ouvre la porte au Kraken de Seattle en vue du repêchage d’expansion.

Ron Francis a donc reçu des appels avec l’intention de connaître le prix que cela coûterait afin de ne pas sélectionner un certain joueur au repêchage d’expansion.

J’ose croire que le prix descendra quand Ron Francis n’aura plus le choix, mais pour l’instant, afin de ne pas aller chercher un défenseur en particulier au repêchage d’expansion, Seattle demande un premier choix, un espoir et un autre élément. On parle du même prix demandé par Nashville pour son défenseur.

Vous êtes dans la peau des Flyers, par exemple. Pour aller chercher Mattias Ekholm pendant un an et demi et s’assurer de garder son top-4 défensif, êtes-vous prêts à donner deux choix de premier tour, deux espoirs et deux autres éléments? On parle ici d’un choix, d’un espoir et d’un élément pour aller le chercher ainsi que d’un choix, un espoir et un élément pour acheter la paix avec le Kraken.

La réponse est non.

C’est ce qui fait en sorte que le défenseur ne devrait pas être échangé à la date limite. C’est aussi ce qui explique un marché un peu plus lent qu’à l’habitude.

Après tout, les grosses équipes ne voudront pas payer le gros prix et les équipes de bas de classement bougent plus l’été, pas au printemps.

En plus du cap salarial, voilà une autre raison d’exclure le Canadien de ce dossier. À moins de voir le CH laisser Ben Chiarot et Joel Edmundson libre comme l’air pour le Kraken, comme je l’ai soulevé il y a quelques semaines?

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