À quel moment le poste de Sylvain Lefebvre sera-t-il en danger?

Eh oui. Le Rocket s’est (encore) incliné, hier soir, face aux Checkers de Charlotte.

Je ne comprends pas… Pourtant, personne n’a lancé de toutou sur la patinoire pour briser le momentum…

On aura beau blâmer Sylvain Lefebvre, aujourd’hui, il faut toutefois considérer qu’il était encore une fois sans plusieurs joueurs d’impact, alors que 5 réguliers sont présentement à Montréal (ou blessés). On parle évidemment de Daniel Carr, Jakub Jerabek, Byron Froese, Nicolas Deslauriers et Nikita Scherbak.

Donc dans un sens, il n’a pas tous les outils avec lesquels travailler, mais de l’autre, il ne trouve pas de façons de gagner.

À un moment donné, c’est la même excuse qui revient depuis qu’il est en poste avec le club-école du Tricolore : il lui manque des joueurs clés.

Il n’est pas le seul. Toutes les équipes passent par là et les entraîneurs réussissent à s’ajuster aux rappels du grand club. Pas Lefebvre.

Les Checkers ne sont peut-être pas le meilleur exemple, alors que seuls Phillip Di Giuseppe et Klas Dahlbeck manquaient à l’appel…

Mais vous comprenez? Un des atouts principaux qu’on recherche chez un coach, surtout un qu’on engage pour la Ligue Américaine, c’est sa capacité d’ajustement.

En regardant le dossier de 10-12-4 du Rocket, je ne suis pas en mesure de percevoir celle-ci. C’est du pareil au même, depuis 6 ans.

Après avoir perdu 11 de ses 13 derniers matchs… le Rocket se doit de se redresser, sinon la pression n’aura d’autres choix que de s’affaisser sur l’entraîneur-chef.

Comme je l’ai analysé la semaine dernière, le problème majeur est aussi au niveau du développement.

On blâme le développement, on blâme Bergevin, on blâme Lefebvre, on blâme Price, on blâme Molson…

Ne serait-ce pas temps de réaliser qu’il s’agit d’un gros ensemble de problèmes qui rend la situation aussi atroce?

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