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À 12 ans, Caufield savait qu’il jouerait à Montréal

Avouez que vous êtes tombés en amour vous aussi avec Cole Caufield, dès que le Canadien de Montréal l’a sélectionné lors du dernier encan amateur de la Ligue nationale. L’attaquant format minuscule originaire des États-Unis demeure un joueur spécial. Un marqueur de cette trempe ne passe pas constamment via un repêchage, donc, au 15e rang, c’est certes un vol. Même s’il n’a aucune joute professionnelle derrière la cravate, il est doté d’un don de marqueur qui ne s’achète pas, à l’instar d’Alex Ovechkin.

Mais bon, ça, tout le monde est en train de s’en apercevoir… Par contre, l’élément nouveau dans le cas du phénomène Caufield : il parle français ou il a parlé français jadis. Lorsqu’il était âgé de 12 ans, son sentiment lui indiquait qu’il jouerait un jour pour le Canadien de Montréal. Donc, son frère et lui ont opté pour suivre une formation pour apprendre la langue française. Comme l’a indiqué le compte Twitter du Canadien de Montréal, son destin est lié depuis longtemps au Canadien de Montréal.

Pour certains, sa sélection au 15e rang n’a aucun sens puisque son potentiel valait/vaut plus qu’un 15e échelon. Un top-10, par exemple. Toutefois, pour le jeune homme originaire de Stevens Point, cette sélection tardive est parfaite pour lui puisqu’il a réalisé un rêve en enfilant le maillot bleu-bleu-rouge du Canadien de Montréal.

Nos deux garçons [Cole et son frère aîné Brock] ont choisi le cours de français lorsqu’ils étaient en septième année, simplement car ils disaient que s’ils étaient repêchés par les Canadiens, ils devaient être en mesure de parler français. Ils ont toujours plaisanté à ce sujet, mais ils se sont tout de même préparés en conséquence. Ils ont finalement suivi des cours de français durant quatre ans. C’était plutôt drôle, car tous leurs amis avaient choisi le cours d’espagnol. On peut dire en quelque sorte qu’ils ont prédit l’avenir. – La mère de Caufield

Pour tout vous dire, il maîtrise encore très bien notre langue et il a pris la peine de l’utiliser lors du camp de perfectionnement de l’équipe, en juin dernier, ce qui démontre clairement son désir de vaincre. Sa mère a également précisé que le sourire qu’il a affiché lors de sa sélection, et à la suite des choses, était vrai et authentique.

Bref, le Canadien a toute une perle entre les doigts.

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