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Les Canucks: une défense à faire peur | Absence prolongée pour Weise | #Warrior: Ryan Hand

Les deux points obtenus grâce à leur victoire d’hier soir contre les Ducks ont ré-inséré les Canucks au sein des huit meilleures équipes de la Conférence de l’Ouest… pour l’instant. La partie de chaise musicale à laquelle prennent présentement part perdra des participants en cours de route mais va probablement durer jusqu’aux derniers matchs de la saison et malheureusement pour eux, ils ont peu de chances de terminer cette partie assis.

Lorsqu’on regarde les unités offensives des ‘Nucks, il n’y a pas de quoi s’exciter:

Les Sedin vieillissent (comme si le fait d’être roux n’était pas déjà assez éprouvant…) et ont perdu une partie du peu de support offensif qu’ils avaient quand le centre #2 Brandon Sutter est tombé au combat le 10 novembre. Présentement 20e sur 30 équipes au niveau de la moyenne de buts marqués par match, on peut s’attendre à une légère amélioration car le taux de succès (8,1%) des tireurs des Canucks ne les situe qu’au 24e rang de la NHL. Espérer un bond considérable à ce chapitre, cependant, s’avérerait un excès d’optimisme: si cette attaque ne semble pas avoir grand-chose d’excitant, c’est parce que c’est le cas. Outre les Sedin et Radim Vrbata, qui lui-même déçoit cette saison, aucun attaquant n’a démontré pouvoir produire avec régularité.

Le futur semble prometteur, cependant, avec la présence soit dans le grand club, soit dans les filiales, des Horvat, McCann, Virtanen, Boeser, Shinkaruk, Jensen et Gaunce. On peut même affirmer que la relève offensive des Canucks a de quoi faire saliver bien des équipes.

Heureusement, car dans le cas de la ligne bleue, il y a peu d’espoir à court ou moyen terme.

Non seulement les Canucks actuels ont-ils une énorme lacune (accentuée avec le départ de Kevin Bieksa pour Anaheim) à la défense, cette lacune ne date pas d’hier, mais perdure depuis la naissance des Canucks. En fait, on ne réalise pas à quel point cette faiblesse est énorme jusqu’à ce qu’on jette un coup d’oeil sur le classement des meilleurs défenseurs de l’histoire de la franchise:

Quand, en 45 ans d’histoire, tu n’as pu faire mieux que Mattias Ohlund, Ed Jovanovski et Jyrkki Lumme, ne te surprends pas si tu n’as jamais remporté de championnat.

Malheureusement pour les Vancouverites, ces trois légendes meneurs ne seront pas délogés de sitôt, à moins que le DG Jim Benning ne sorte un Hamilton lapin de son chapeau car présentement, l’avenir de la défense des Canucks a l’air encore plus sombre que son passé:

Les Canucks peuvent s’encourager en se disant qu’au moins, Thatcher Demko devrait devenir un excellent gardien dans la LNH. Ils reviendront vite au découragement, cependant, quand ils se rappelleront qu’en 1994, ils comptaient sur l’excellent Kirk McLean devant le filet…

https://www.youtube.com/watch?v=_wm0elZqEIA

… mais que Lumme et Jeff Brown étaient leurs deux meilleurs défenseurs.

Comme elle est présentement construite, la relève des Canucks souffre d’un déséquilibre tel qu’elle rappelle drôlement les Oilers actuels: beaucoup de talent à l’attaque mais aucune structure en raison d’une absence de talent à la ligne bleue.

Plusieurs vantent le travail de reconstruction des Canucks jusqu’à maintenant. Pas sûr que je le vanterais tant que ça: quand tu comptes sur 6-7 attaquants de haut niveau mais sur ZÉRO défenseur de calibre top-2, c’est comme une des toast aux cretons sans moutarde: il manque quelque chose pour faire une combinaison championne.

#Warrior: Ryan Hand
Le #Warrior d’hier, Martin Larivière, n’est pas seul pour protéger ses coéquipiers de l’Assurancia de Thetford Mines; heureusement il se partage cette tâche ingrate et sans pitié avec d’autres joueurs tout aussi braves, dont l’Ontarien Ryan Hand.

Comme Larry, Hand, un défenseur de 6’1 et 205 lbs, n’est pas le plus gros mais n’a peur de personne. Pas même de Luke Gazdic, dont certains se souviennent peut-être grâce à son mémorable combat contre Lucic.

Maintenant un joueur d’expérience, le protecteur de 30 ans approche ses combats de façon méthodique, allant même jusqu’à étudier des vidéos de ses adversaires du match à venir.

J’aime arriver bien préparé pour mes combats. Les veilles de matchs, je consulte la formation de notre opposant du lendemain pour voir  qui sont ses «tough guys» et étudie leurs récentes bagarres pour mieux savoir à quoi m’attendre. Ce n’est bien sûr par toujours possible, car si un adversaire a le malheur de s’en prendre à un de mes coéquipiers, je deviens furieux et ne l’invite pas à danser; on danse, point. Et dans cet état d’esprit, ce n’est pas toujours évident.

Il ne faut pas se méprendre, cela dit; il n’a pas toujours été aussi cérébral. Il fut un temps ou Hand se servait pas mal moins de sa tête. «Plus jeune, plus en forme…» se remémore le trentenaire.

Même s’il n’est pas le type le plus sympa sur la glace, c’est tout le contraire hors de celle-ci, où il travaille pour le programme de développement des Sénateurs d’Ottawa avec des gens de tous les âges pour les aider à s’améliorer au hockey. Parmi eux, des enfants de cinq ou six ans et un vieillard de 75 ans qui, pendant que la plupart des gens de son âge jouent aux cartes, lui a pour seul but celui de se remettre en forme pour rejoindre la ligue de garage de ses chums!

J’adore travailler avec ces enfants. Surtout ceux qui reviennent année après année et dont je peux apprécier la progression. Plusieurs sont revenus, des années plus tard, toujours heureux de me voir et me traitant comme un vieux chum. C’est plutôt gratifiant comme feeling.

Gratifiant peut-être, mais surtout mérité pour un homme aussi dévoué. Car oui, son dévouement sans bornes à ses kids, il en a fait la preuve par mille quand, en 2009, il a dû appeler la direction du club-école (Utah) des Stars de Dallas, pour lui dire qu’il devait refuser son invitation au camp des Grizzlies car il était désormais aveugle d’un oeil.

Deux jeunes ont commencé à se chamailler sur le banc. Alors que je m’approchais pour les séparer, j’ai reçu un bâton égaré dans l’oeil. Cette malchance a résulté en une rétine détachée, une convalescence de deux mois et une opportunité ratée.

Si plusieurs, après un accident de cette gravité, seraient craintifs à l’idée d’enseigner le hockey à nouveau, il n’était pas question pour Ryan, qui a graduellement retrouvé la vue, de se laisser décourager et d’abandonner le hockey et encore moins ses jeunes.

Je n’abandonnerais pour rien au monde mes coéquipiers; idem pour mes élèves.

Bien sûr, des championnats comme celui remporté par Thetford la saison dernière, ça aide à attiser le feu sacré déjà intense qui anime ce #Warrior au coeur tendre.

En rafale
– Le retour de Gallagher assombri par la nouvelle de l’absence prolongée de Weise:

– Lourde perte pour la brigade défensive des Ducks :

https://twitter.com/Rotoworld_HK/status/683387767217328129

– Jamie Benn, de loin le meilleur pointeur de la ligue en 2015 : LIEN

– Voilà qui explique bien des choses :

– Qui succédera à Lowry l’an prochain? LIEN

– Jake Virtanen, lui, a une autre explication, celle-là un peu moins crédible :

– Comme quoi l’entraîneur n’est pas le seul à blâmer…

https://twitter.com/simonsnake70/status/683397289658970114

https://twitter.com/simonsnake70/status/683396514270593024

– Images inquiétantes pour les Bruins :

– Le choix de Simple Plan n’a pas fait que des heureux, hier : LIEN

– Les Oilers causeront-ils une surprise en seconde moitié de saison?

– Deux buts pour Jack Eichel dans la défaite:

– Celui qui lui succédera peut-être cette année en tant que 2e choix de l’encan a fait mieux, lui, avec trois:

La performance de Jesse Puljujarvi fait écarquiller bien des yeux, en ce moment, et il pourrait bien sortir premier…

Hockeyment vôtre,

Serge Côté

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