Quand vient le temps de parler d’expansion dans la LNH, de déménagement d’un club ou même de réalignement des divisons et de retravailler le format des séries, tous les fans ont leur avis sur la question.
C’est normal : ça change la game.
Ce matin, dans un papier pondu sur le site The Athletic, Ian Mendes s’est prêté au jeu : comment placer les divisions maintenant que les Coyotes sont à Salt Lake City?
Gary Bettman said he didn't have time to think about realignment and geography when they quickly added Utah to the mix.
Lucky for him, I've gone ahead and done the heavy lifting.
The format?
Eight divisions of four teams.
And a schedule that works.https://t.co/MnwzJf8x4x
— Ian Mendes (@ian_mendes) April 29, 2024
Il a décidé d’y aller avec un format à huit divisions de quatre clubs. Je ne crois pas que ce soit le format idéal pour la LNH puisque Gary Bettman veut de la parité, mais bon : sa réflexion est intéressante.
Mais j’ai eu envie de pousser la réflexion un peu plus loin, inspiré de son texte : que fera la LNH si elle se rend à 36 clubs? Après tout, ça va prendre un changement important.
Parce que oui, comme David Ettedgui l’a dit et comme bien des intervenants pensent, le plan serait de monter à 36 clubs d’ici 2029.
Selon Ettedgui, il faut s’attendre à voir Atlanta et Houston avoir un club de hockey dans tout ça. L’Arizona pourrait aussi réactiver sa franchise si un aréna est en place à moyen terme.
Et ne retenez pas trop votre souffle : même si Québec pourrait être considéré (par défaut, sans doute), Kansas City devrait avoir la 36e équipe de la LNH en temps et lieu.
Voici donc comment je formerais les divisions avec ces clubs-là.
De la façon dont je vois les choses, je crois que d’y aller avec six divisions de six équipes serait le best. Ça donnerait 18 clubs par association.
La division du Canadien serait composée des trois équipes de l’Est du Canada, des Sabres, des Red Wings et des Bruins. Bref, la division actuelle… sans les clubs de la Floride.
Les trois clubs de la région de New York, les deux équipes de la Pennsylvanie et les Capitals? Ça limite les déplacements et ça renforce les rivalités.
Pour finir dans l’Est, les deux équipes de la Floride avec les Hurricanes, l’équipe d’Atlanta, les Predators et les Blue Jackets formeraient une division Sud. Columbus serait là par défaut. Le plan n’est pas parfait pour tout le monde.
Dans l’Ouest, les quatre équipes du Canada, le Kraken et le Wild formeraient une division Nord parfaite.
Les trois équipes de la Californie n’auraient pas à voyager beaucoup pour aller jouer à Salt Lake City, en Arizona et à Las Vegas. Ce serait une division logique pour eux.
Et finalement, par défaut, Dallas, Houston, Denver, Saint-Louis, Chicago et Kansas City formeraient une division où les Air Miles seraient populaires. Mais encore là, aucun système n’est parfait.
Il faut des équipes qui «écopent» un peu.
Il resterait donc 22 matchs à diviser pour arriver à 82. Il est facile d’en prendre 20 pour faire quatre affrontements par rival de division.
Pour les deux autres? On peut soit les redistribuer dans la division, soit les enlever (pour arriver à 80, mais je n’y crois pas #MoneyTalks) ou faire comme dans la NFL.
Dans la NFL, un club qui finit au premier rang de sa division affronte les autres champions des divisions de l’Association. Ça pourrait permettre de redistribuer les deux matchs de plus.
On arriverait donc aux séries. Pour moi, il ne faut pas avoir plus de 16 équipes en tout en séries, question de ne pas diluer le talent.
Imaginez si les Penguins, les Flyers et les Red Wings de 2023-2024 étaient présentement en séries… tout en ayant perdu de nombreux joueurs aux mains de QUATRE clubs d’expansion : ça ferait dur.
Le monde qui désire hausser le nombre d’équipes en séries n’a pas regardé les Capitals jouer en séries.
— Simon-Olivier Lorange (@SO_Lorange) April 27, 2024
Une autre raison faisant en sorte que je ne veux pas trop de clubs en séries? Ça forcerait un play-in comme au basket et je ne crois pas que les équipes ordinaires méritent une plus grosse tribune.
La MLB nous a aussi appris que de trop reposer les équipes de tête leur coupe du momentum. Depuis deux ans, les puissances de la ligue l’échappent souvent en séries.
À moins de commencer la saison plus de bonne heure (ce que Pierre LeBrun et bien des gens veulent), il ne faut pas allonger les séries. Il y a des limites à finir trop tard, on va se le dire.
Ah, dernière chose : vivement le format “1 contre 8” en séries…