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24CH : Pas d’excuse! Au final, le coach doit gagner | Montréal et la pression? Tout le monde aime ça, sauf les absents

Qu’est-ce qu’on fait quand il n’y a pas de match du Canadien avant près d’une semaine?

« On regarde Unité 9? »

Non! On en profite pour se mettre à jour dans la série documentaire/télé-réalité 24CH.

C’est ce que je viens tout juste de faire en me tapant les 3e et 4e épisode de la saison 4, diffusés ces 2 derniers weekends sur Canal D.

Épisode 3 : Le coaching
L’épisode 3, diffusé le 16 janvier (soit encore dans la crise et suite à 2 défaites consécutives) portait sur le coaching.

D’entrée de jeu, je dois avouer que je ne m’habitue pas du tout au narrateur. Il lui manque un peu de grit, pour reprendre une expression hockey. C’est comme s’il avait peur d’aller dans les coins et qu’il manquait d’émotion…

On nous a d’abord expliqué, durant l’émission, que ce qui séparait le coach des fans, à Montréal, c’était le moment. Le coach prend les décisions et le fan les critiquent (positivement ou négativement). C’est comme ça, dans une ville de hockey.

Tout le monde a vanté la préparation de Michel Therrien. Si je revenais d’un voyage de 2 mois sur la Lune, j’aurais pu croire que le CH traversait l’une des meilleures séquences de son histoire, et non l’inverse. Est-ce que c’est arrangé avec le gars des vues producteur de 24CH, tout ça? Non. En fait, tout le monde sait que 24CH n’est pas là pour détruire et critiquer le Canadien. Sauf que l’énorme gap entre la réalité actuelle et ce qu’on a pu voir dans le 3e épisode est le résultat d’une chose : Les images ont été tournées en novembre, alors que Jean-Jacques Daigneault avait sa moustache du Movember. À ce moment précis-là, tout allait super bien pour le Canadien. L’heure était aux tapes dans le dos et aux félicitations internes. Sauf qu’avec le Road to the Winter Classic en décembre et au début du mois de janvier, il a fallu attendre à la mi-janvier pour diffuser ces images. Et Dieu sait que bien des choses ont changé de novembre à janvier, chez le Canadien…

Marc Bergevin et d’autres intervenants ont mentionné que le travail d’un coach, c’est d’être en mesure de soutirer le maximum de ses joueurs. Bergevin a ajouté qu’un bon coach se doit d’être juste, demandant et clair. Qu’il doit savoir s’adapter à chaque joueur. En novembre, on était porté à croire qu’il le faisait… Mais peut-on encore dire en janvier que Therrien sait sortir le maximum de tous ses joueurs? Pas sûr… Sinon, ça veut dire qu’il n’y a pas beaucoup de bon à l’intérieur de Smith-Pelly, de la Rose, Plekanec, Markov et Petry, rendu en janvier!

Dan Lacroix a osé mentionner que la job d’un bon coach c’est aussi de comprendre ses joueurs… De savoir ce qui se passe dans sa maison et sa vie privée. Comment ça? Il me semblait que ça n’avait jamais un lien avec le jeu sur la patinoire ça, le hors-glace? #Sarcasme

Mario Leblanc, instructeur, service vidéo, a confié qu’il regardait tous les buts de l’adversaire pour s’assurer qu’il n’y avait pas de hors-jeu sur la séquence (sans quoi il transmettait l’info au coaching staff, pour un coach’s challenge). Insérez des bruits de criquets, ici…

Lacroix n’aurait certes pas dit la même chose s’il avait été interviewé après la rencontre face aux Blackhawks.

La plupart des anciens coachs du CH qui se sont exprimés à l’écran – Randy Cunneyworth n’a pas été rencontré, hehe – ont dit la même chose : Il y a beaucoup de pression sur les épaules du coach du Canadien et ça se répercute parfois sur celles de ses enfants et de sa femme.

La phrase de la fin (de la bouche même de Clément Jodoin, un adjoint de Therrien) vaut de l’or : Au final, il n’y a pas d’excuse. Le coach est embauché et payé pour gagner des matchs de hockey.

You heard, Marc?

Ah oui… Maudit que j’ai le doigt rapidement sur fast forward quand on me résume les matchs… Surtout quand on passe 5 minutes sur une victoire, mais 1 seule sur une défaite.

Épisode 4 : La fierté
Dans le 4e épisode, on nous a servi à nouveau l’énorme fierté de porter l’uniforme du Canadien… De la tradition et de la passion des fans! Le reportage était excellent, vraiment (quand on est conscient que ce que l’on regarde, c’est de l’auto-promo). Peut-être que certains joueurs du Canadien devraient d’ailleurs le regarder. On dirait qu’il y en a quelques-uns qui ont oublié toute la chance et le privilège que représente le fait de porter le chandail du Canadien.

Encore une fois, timing is evertyhing. Nous parler de la fierté de porter l’uniforme tricolore à peu près au même moment où de nombreuses histoires sortent, c’est spécial, disons. Surtout après toutes les défaites du CH, récemment…

Les anciens étaient très fiers de représenter le CH. Les nouveaux le sont-ils encore autant?

Quelques nouveaux sont crédibles lorsqu’ils disent être fiers de représenter le logo du Canadien. Mark Barberio, entre autres, mérite tellement de rester à Montréal et de ne jamais retourner à St.John’s. Est-ce que Marc Bergevin nous réserve une autre décision à la Daniel Carr – Jacob de la Rose? Pense pas…

Apprendre que Markov était l’une des idoles de Barberio rend sa présence à Montréal encore plus magique.

Savoir aussi que Barberio est de retour dans la maison de papa et maman m’a fait sourire…

Denis Coderre qui va se montrer sur la passerelle du Centre Bell, avec son fils, c’est aussi quelque chose. Il n’est pas méchant, monsieur le maire, mais il aime ça, l’attention!

Non… On ne l’a pas montré en train de jaser avec Desharnais.

Coderre a confié qu’il se servait du Canadien pour rejoindre les Montréalais. Bref, son hashtag #HabsDC lui sert d’outil politique, stratégique et de communication.

Carey Price nous a rappelé, humoristiquement mais quand même, que le fait de jouer au hockey pour le Canadien est son emploi. Bref, que les joueurs sont dans le minding « travailler » lorsqu’ils se pointent à l’aréna.

Plusieurs joueurs et anciens joueurs (dont Kirk Muller) ont mentionné que Montréal était la meilleure place pour jouer au hockey… Que la passion des partisans et la pression qui vient avec, c’est positif!

Pourtant, de nombreux joueurs refusent de venir jouer dans un marché canadien… #Cassette?

Est-ce un hasard si l’on n’a pas interviewé Stéphane Richer et Patrice Brisebois? Dans le cas de Brisebois, c’est possiblement en lien avec son emploi chez l’ennemi (Bell vs Québecor), mais no sign of Richer… #MauvaisCôtéDeLaPression #OnNEnParlePas

Encore entendre vers la fin, de la bouche des anciens, que tu dois profiter de chaque moment passé avec le Canadien… Que c’est un privilège de pouvoir représenter la Flanelle… Et que tu dois tout faire pour le faire de la façon la plus convenable possible m’a aussi fait sourire. SVP, si vous jouez à NHL16 avec DSP, sur PlaySation, dîtes-lui de regarder le 4e épisode de 24CH…

À noter que vous pouvez désormais suivre la page Twitter de 24CH : @Officiel24CH

Je me demande bien ce que les gens de 24CH vont réussir à trouver de positif pour leur épisode de samedi après-midi. Le gros de leur sujet de cette semaine : Le travail de coulisses les soirs de match, au Centre Bell.

En rafale
– Steve Yzerman aurait encore une ou deux offres intéressantes, pour Jonathan Drouin… Dont une qu’il pourrait toujours accepter/déposer.

– Félix Séguin : Le CH a perdu son ADN. #Vitesse

– Plusieurs quelques scénarios se dessinent devant Marc Bergevin. #Plekanec

Il aurait probablement été plus facile de transiger Plekanec sans sa nouvelle prolongation de contrat, par contre…

– Je crois que je vais regarder En Mode Salvail, ce soir…

Georges Laraque y sera, entre autres…

– Byfuglien ou Ladd? C’est le premier domino qui pourrait faire tomber les autres, d’ici le deadline. #Location

– On jase là… Mais force est d’admettre que switcher Lacroix et Daigneault (power play et infériorité numérique) n’aura pas été suffisant! Le CH en arrache dans ces 2 facettes du jeu, depuis plusieurs semaines…

– Jonathan Toews n’a pas terminé la rencontre des Hawks, hier soir, en raison d’une soit disant blessure. Il n’a pas disputé la 3e période, alors que son équipe tirait de l’arrière 5 à 0. Ratera-t-il le match des étoiles en raison d’une blessure « planifiée »?

– Les partisans du Canadien commencent à se fâcher. #OnSÉloigneDesSéries

Et ça paraît! Un ami est parvenu à s’acheter 2 billets à 80 $ chacun, hier soir, vers 19:39 (à un revendeur). Le prix original sur le billet? 220 $ chacun!

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