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15 attaquants en santé à Montréal : ça ne peut pas durer

Si on oublie les blessés à long terme (Carey Price et Paul Byron) ainsi qu’Emil Heineman, qui est en ville simplement parce qu’il est blessé, la liste des blessés « régulière » du Canadien est en train de fondre.

En ce moment, seuls Joel Edmundson et Mike Matheson sont sur les lignes de côté. Les deux défenseurs gauchers testent la profondeur du corps défensif de Martin St-Louis, mais en ce moment, tout le monde répond bien.

Le résultat des courses, c’est que les six mêmes défenseurs (Kaiden Guhle, David Savard, Jordan Harris, Johnathan Kovacevic, Arber Xhekaj et Chris Wideman) ont disputé tous les matchs du club.

En ce moment, il n’y a même pas de spare avec le CH à la ligne bleue. Il faut donc attendre le retour du #44 avant de penser à asseoir un gars.

Ça permet aussi au Canadien de transporter 15 attaquants et, encore une fois, de repousser la décision qui devait être prise au camp d’entraînement, soit celle de retrancher un attaquant.

Et cette décision-là, elle approche. Après tout, Joel Edmundson patine de plus en plus régulièrement avec les gars et un jour, il finira par enlever son chandail lui interdisant de recevoir des contacts.

Oui, le Canadien pourrait retrancher un défenseur à Laval pour garder tous ses attaquants le jour où Edmundson sera de retour, mais cela n’arrivera logiquement pas.

Après tout, non seulement ce ne serait pas juste envers des gars qui méritent d’être en haut, mais surtout, le fait d’avoir 15 attaquants en santé crée une trop grosse congestion à l’attaque.

Hier, on l’a vu. Martin St-Louis a même pogné les nerfs (pour la première fois comme entraîneur) en parlant d’Evgenii Dadonov, qui a eu droit à une journée de traitements hier… après ne pas avoir joué lors du match de samedi.

Quand on regarde ça, le coach n’avait pas de raison de remettre les journalistes du beat à leur place. La question de relance (à savoir si Dadonov était blessé samedi quand il a été retranché de la formation) était légitime. Et en ce moment, le club va bien.

Dadonov, à la base, ne mérite pas son temps de jeu. Il a beau en prendre une pour l’équipe en jouant à court d’un homme, mais un marqueur qui ne marque pas, ça se justifie mal.

Et comme il semble moins bien prendre la situation que Jonathan Drouin ou Rem Pitlick, ça fait jaser.

Martin St-Louis a déjà dit qu’une de ses tâches qu’il aime le moins est d’annoncer à un gars qu’il ne jouera pas le soir. Et samedi, il l’a fait trois fois, ce qui n’a sans doute pas été facile.

On comprend donc que le dossier Dadonov est une patate chaude.

Le joueur, qui a été vu en train de jaser au DG Kent Hughes récemment, sera-t-il celui qui sera retranché le jour où le Canadien devra prendre une décision dans le dossier?

Ça va dépendre de Juraj Slafkovsky.

Après tout, si le CH ne veut pas perdre de joueur, envoyer Slaf à Laval est la solution simple puisque l’autre attaquant éligible au ballottage (Cole Caufield) ne retournera visiblement jamais à Laval.

Mais à mes yeux, la question doit tourner autour de Slafkovsky. Si le jeune mérite d’être dans la LNH (ce qui est de plus en plus le cas), je veux voir la direction faire comme promis au début du camp : lui faire de la place.

C’est possiblement pour ça, d’ailleurs, que le cas de Dadonov commence à poser problème. Après tout, on peut penser que c’est lui qui est à risque de passer au ballottage dans les prochains jours pour faire de la place sur l’alignement de 23 joueurs.

Notons, tel que mentionné par Marco D’Amico, qu’un joueur peut être envoyé au ballottage sans aller physiquement à Laval pour autant pendant 30 jours – ou 10 matchs. Ça éviterait de le voir « contaminer » le vestiaire de la Place Bell si la direction n’arrive pas à échanger un joueur d’ici là.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que le CH ne doit pas avoir « peur » de perdre un joueur comme Dadonov. S’il est au ballottage, on sait qu’il ne sera pas réclamé par une formation de la LNH.

Et s’il devait l’être, ça serait un cadeau du ciel pour la masse salariale.

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