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Racheter le contrat de Plekanec, une option viable mais peu probable | Beaucoup de Penguins sont éclopés

Si on exclut que cette année, il y a un repêchage d’expansion, le mois de juin est toujours très chargé pour les équipes de la LNH. En plus de préparer le repêchage amateur, plusieurs contrats sont négociés, les DG doivent préparer des offres qualificatives à certains de leurs joueurs tout en préparant la stratégie pour les joueurs autonomes sans compensation.

C’est aussi en juin que les DG peuvent racheter le contrat d’un joueur, pour ne plus avoir à le payer entièrement, tout en ayant une pénalité sur le plafond salarial.

À l’été 2015, par exemple, Marc Bergevin avait racheté le contrat de Pierre-Alexandre Parenteau. Au lieu de le payer 4 millions $ pour la dernière saison, le DG a eu à payer, sur une période de deux ans, un montant de 1,333 millions $ qui a compté sur sa masse salariale.

Tout sur le hockey nous a offert, plus tôt aujourd’hui, un top 10 des joueurs susceptibles de voir leur contrat racheté cet été.

À la lumière de ce texte, je me suis demandé : est-ce que l’option de racheter la dernière année de contrat de Tomas Plekanec, le mal-aimé, est viable?

Financièrement, la réponse est oui. En utilisant le merveilleux outil qu’est Cap Friendly, on s’aperçoit que, si Marc Bergevin emprunte cette avenue, Tomas Plekanec recevrait les deux tiers du salaire qu’il lui reste à recevoir, sur une période de deux ans au lieu d’un an.

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Donc, le Canadien dégagerait, à court terme, une certaine marge de manoeuvre sous le plafond salarial afin de l’utiliser pour retenir les services de Carey Price, Andrei Markov et Alexander Radulov.

En réalité, il est plutôt improbable que le Canadien procède au rachat de contrat d’un joueur qui a passé sa carrière de 13 saisons dans son giron.

Oui, Plekanec n’a plus la touche offensive qu’il avait. Oui, il a le salaire d’un attaquant de premier plan, ce qu’il n’a jamais été en passant. Il demeure toutefois un vétéran qui est fiable dans sa zone et semble apprécié par l’entraîneur Claude Julien.

Tomas Plekanec n'est pas une menace offensive, mais il peut encore contribuer... à la hauteur de ses moyens. (Photo USA Today)
Tomas Plekanec n’est pas une menace offensive, mais il peut encore contribuer… à la hauteur de ses moyens. (Photo USA Today)

Si jamais George McPhee ne repêche pas Tomas Plekanec lors de l’expansion en juin et que le CH ne trouve pas preneur sur le marché des transactions, il faut plutôt nous attendre à voir le centre tchèque commencer la prochaine saison dans l’uniforme Bleu-Blanc-Rouge.

Parce qu’en bout de ligne, le #14 a encore une certaine utilité au sein de l’équipe, qui n’a pas des tonnes d’options intéressantes au centre.

Et si par hasard, les chances de faire les séries sont minces en février prochain, il deviendra un joueur intéressant à offrir sur le marché des transactions pour obtenir un certain retour.



En rafale

– Ryan Johansen, blessé pour le reste des séries, a écouté le duel Predators vs Ducks avec son coéquipier Kevin Fiala, lui aussi sur le carreau en raison d’une blessure.

– L’infirmerie déborde tellement du côté des Penguins, c’est vraiment triste.

– Le Wild du Minnesota et T.J. Oshie, est-ce que ce serait un mariage parfait?

S’il teste le marché des joueurs autonomes, Oshie sera très sollicité par plusieurs équipes. Mais certaines, comme le Wild, doivent aussi prendre garde, car elles ont des joueurs talentueux qui vont demander une bonne hausse salariale.

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