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Phillip Danault pourrait quitter le Canadien s’il devait continuer à jouer sur le troisième trio

Depuis deux ans, Phillip Danault est le premier centre du Canadien de Montréal. Il joue avec Brendan Gallagher et Tomas Tatar et, malgré le fait que Claude Julien est un entraîneur qui adore brasser sa salade de fruits, l’ingrédient principal de la recette du Canadien, c’était son premier trio.

Mais autant contre les Penguins que contre les Flyers, Claude Julien et Kirk Muller n’ont pas hésité à retirer Danault de son premier trio habituel et des compagnons de trio.

Au début, l’idée était de lui confier une mission 100 % défensive pour contrer la grosse ligne de centre des Penguins de Pittsburgh. Par la suite, il a parfois retrouvé le troisième trio, parfois été placé en compagnie de ses amis afin de produire offensivement aussi.

Si le Canadien a pu se permettre de le descendre plus bas, c’est en raison de l’éclosion des deux jeunes centres de l’équipe, soit Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi. Les deux gars ont dépassé les attentes et ils ont mérité leur temps de jeu.

Sachant tout cela, est-ce que le Canadien a une décision déchirante à prendre concernant le futur de Danault? Oui.

Et le principal intéressé le sait. Il s’est même prononcé sur la question, affirmant qu’il ne voulait pas retourner à un rôle strictement défensif. Il affirme en avoir démontré assez pour prouver qu’il a sa place sur le top-6.

Celui qui a reçu des votes pour le Selke aime produire offensivement. On se souviendra qu’en début de campagne, il avait demandé à obtenir plus de temps de jeu en avantage numérique, se sentant d’attaque pour le défi.

Il a encore une fois démontré, en marge de ses plus récentes déclarations, qu’il veut jouer offensivement. Il affirme ne pas savoir s’il serait prêt à tenir un rôle strictement défensif.

Le Canadien a donc un beau problème sous la main. Après tout, vaut mieux avoir de la profondeur, non?

Pas dans ce cas-là. Avec un Danault qui est à un an de l’autonomie, il pourrait très bien, comme il l’a dit, aller voir ailleurs s’il n’a pas le rôle qu’il désire.

Marc Bergevin a donc un gros problème sous le bras. Plus gros qu’on pensait, en fait.

On jase, là. À un an de l’autonomie et avec l’émergence des jeunes, le DG du CH doit-il évaluer sa valeur, qui est excellente présentement? S’il ne veut pas revenir, il n’aura peut-être pas le choix.

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