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Nick Suzuki n’a obtenu que trois pénalités cette saison (et cela aide à son succès)

Le cas de Nick Suzuki n’est plus à refaire. Le jeune attaquant, qui a connu une prolifique saison 2019-2020 à Montréal et qui connait d’excellentes séries dans la bulle, fait tous les petits détails correctement chez le Canadien.

Ce qui l’aide, c’est bien évidemment de pouvoir obtenir du temps de jeu. Et un aspect que les gens ne réalisent pas forcément (moi le premier), c’est que Suzuki peut en obtenir beaucoup parce qu’il n’est jamais au banc des pénalités. Il ne met pas son équipe dans le trouble et peut donc passer plus de temps sur la glace à forces égales et n’a pas à être puni par son entraîneur pour avoir été irresponsable.

En fait, il a obtenu trois punitions cette saison. Une en octobre, une en novembre et une dernière au début du mois de février. C’est donc dire qu’il a obtenu deux minutes seulement depuis le 9 novembre dernier.

Wow.

Cela aide à obtenir la confiance de son pilote et d’avoir du temps de jeu de qualité.

Ceci dit, savez-vous ce qui n’aide pas forcément Suzuki à obtenir du temps de jeu un peu plus régulièrement et dans des situations vraiment critiques? Son taux de réussite au cercle des mises en jeu.

Un peu à l’image de Jesperi Kotkaniemi, la recrue n’est pas parfaite. Le #14 doit absolument travailler cet aspect de son jeu pour espérer obtenir des missions importantes en zone offensive dans des moments cruciaux.

C’est notamment ce qui donne un edge à Phillip Danault sur les jeunes présentement.

Depuis le début des séries, Nick Suzuki se classe au 160e rang de la LNH pour son taux de réussite (43.6 %). KK, de son côté, est 189e avec 33.8 %.

Même s’il faudrait être fou pour cracher sur le travail des deux gars, il faut admettre que le Canadien perd sa série dans de petits détails présentement. Lors des quatre matchs, le CH a gagné moins de la moitié de ses mises en jeu, ce qui est loin d’être l’idéal quand il faut prendre le contrôle du jeu.

Heureusement que les deux benchés d’hier, qui sont des gros salariés en attaque, ne jouent pas au centre…

Si Suzuki pouvait travailler sur ça, il n’y aurait pratiquement plus moyen de le critiquer.

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