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Pourquoi Jesperi Kotkaniemi joue-t-il seulement 13 minutes par match?

Jesperi Kotkaniemi est le meilleur attaquant offensif du Canadien depuis la reprise des activités de la LNH.

Voilà, c’est dit.

Même si je me demande sérieusement si le jeune homme n’a pas laissé sa créativité de côté pour se contenter d’un rôle qui lui assure la confiance de son entraîneur, il faut dire que ce changement paie à court terme. Troisième meilleur marqueur de la ligue, Kotkaniemi a aussi 26 mises en échec à son compteur, bon pour le sixième échelon du circuit.

Et pourtant, malgré ses succès… Le temps de jeu ne suit pas. Pouvez-vous croire que l’attaquant, qui se retrouve au 49e rang de la ligue pour les points, se retrouve au 209e rang des attaquants pour les minutes moyennes par match? C’est pourtant le cas…

En six matchs d’après-saison, le Finlandais est le 10e attaquant le plus utilisé du Canadien et joue en moyenne 13 minutes et neuf secondes par match.

Pourquoi?

Lors du dernier match au cours duquel KK a marqué deux buts, il n’a joué que 13 minutes et 33 secondes. Et ça, ça inclut trois minutes en avantage numérique. Ce n’est pas catastrophique, et les attaquants qui obtiennent davantage de temps de jeu sont normalement ceux qui jouent en désavantage numérique… et qui gagnent des mises en jeu. Ah. La voilà, la raison.

Lors du match #2 contre les Flyers, KK n’a gagné qu’une seule de ses sept mises en jeu pour un ratio désastreux de 13 %. Si vous vous posez des questions sur son utilisation, dites-vous que l’entraîneur du Canadien (que ce soit Julien ou Muller) ne peut pas envoyer le jeune sur la glace trop souvent, après un arrêt de jeu : sans quoi, le Tricolore ne prend pas possession de la rondelle… 63 % du temps.

Car oui. En six matchs, le #15 a gagné 37 % de ses duels dans le cercle des mises au jeu. L’échantillon est petit, mais le problème n’est pas nouveau. Match après match, il s’agit d’un problème majeur dans son jeu.

Et quand il connaît une soirée plus positive, ça paraît automatiquement.

Il est en mesure de frapper, il distribue le disque et il trouve des façons de marquer.

Mais plus souvent qu’autrement, il n’aide pas l’équipe au niveau des mises au jeu.

Il s’agit de l’obstacle principal dans son développement comme joueur de centre. Il aura probablement un jour les atouts d’un centre #1… Mais il ne pourra jamais le devenir s’il ne s’améliore pas dans cette facette du jeu.

Ça lui prendrait un coach comme Manny Malhotra, maintenant que Nate Thompson est chez l’ennemi.

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