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Les gouvernements provinciaux canadiens pourraient retarder le début de la saison

Vous pensiez qu’en ce 24 décembre, veille de Noël, on allait pouvoir vous sacrer patience avec les négos de la LNH? Qu’après avoir dévoilé son calendrier, la LNH avait réglé ses problèmes?

Ce n’est malheureusement pas le cas.

Tard hier soir, Darren Dreger a jeté une douche d’eau froide sur le projet (pourtant signé et officiel) du retour au jeu de la LNH… et ça concerne la division canadienne.

Selon ses informations, les gouvernements des cinq provinces (Colombie-Britannique, Alberta, Manitoba, Ontario et Québec) ne sont pas encore à l’aise avec les mesures mises en place par la LNH. Ils veulent soit des tests plus fréquents, soit une bulle… soit un report du début de la saison.

Est-ce qu’on parle de la saison des 31 équipes ou simplement de la division Nord? J’ose croire qu’on parle juste du Canada. Laissons les clubs aux States jouer.

De toute manière, même si le Canada joue moins que les États-Unis en saison régulière seulement, ça ne change absolument rien.

La solution la moins logique est sans doute celle des bulles. Après tout, même si François Legault avait vanté les bulles de Toronto et d’Edmonton, on s’entend que les joueurs ne veulent RIEN savoir de ce principe à nouveau. Sans compter le fait que la NHLPA ne laisserait pas ça passer.

Les discussions, qui vont bon train entre la LNH et le gouvernement du Canada, iront donc dans une autre direction que celle des bulles.

Pour éviter de repousser la saison, qui doit prendre fin avant les Jeux olympiques du mois de juillet et qui doit avoir un certain nombre de matchs (48?) pour être crédible, on peut donc s’attendre à ce que le nombre de tests soit plus nombreux au Canada. Ainsi, les gouvernements auraient une plus grande assurance du succès de la recette.

Mais pour que cela passe au conseil (comme le veut l’expression), il faudrait que ce soit vraiment rigoureux. Frank Seravalli rapporte que les familles devraient être vigilantes et seraient testées régulièrement – tout comme les joueurs, bien évidemment.

De quoi encourager des femmes à faire comme Julie Petry, ça.

Les coûts engendrés ne seraient sans doute pas payés avec le sourire aux lèvres, mais si c’est la condition la plus simple pour assurer la sécurité de tout le monde et pour convaincre les gouvernements, ce sera sans doute l’option choisie.

Parce qu’il faut se rappeler que ce ne sera pas facile de convaincre les différents gouvernements. Après tout, la Colombie-Britannique laisse planer le doute quant à la présence des Canucks en ville. Le CH sait qu’il peut s’entraîner, mais sans plus.

Et que dire de l’Ontario, dont le confinement sera assez serré au niveau des règles? Rappelons que la OHL commencera plus tard et que le gouvernement voulait interdire les contacts.

Mais on peut comprendre les doutes qui existent et les bâtons dans les roues de la LNH. Après tout, le Canada a pris la pandémie au sérieux depuis le mois de mars et ils doivent prendre des décisions qui s’expliquent (surtout éthiquement) à la population. Laisser un passe-droit à la LNH, ça doit être (bien) calculé.

Voilà un dossier que nous suivrons dans les prochains jours.

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