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Le Rocket doit produire (beaucoup) plus de joueurs de la LNH

La recette du succès de bien des équipes est relativement simple : repêcher des joueurs, les développer et les voir obtenir du succès dans la LNH. C’est une formule qui a fait ses preuves et les meilleures organisations n’ont même pas besoin d’obtenir des choix top-10 afin d’y arriver.

Mais à quel point est-ce que cette stratégie doit être améliorée chez le Canadien? Jusqu’à quel point les multiples premiers choix gaspillés – et ce n’est peut-être pas fini… – font mal au club? Ont fait mal au club par le passé?

Guillaume Lefrançois de La Presse s’est penché sur le dossier. Et quand on regarde ça, force est d’admettre que l’impact des jeunes joueurs développés par l’organisation est relativement mince.

Le travail qui a été fait, c’est de mettre en opposition le CH aux huit autres équipes encore en vie. Ainsi, il est possible de se rendre compte que le Canadien ne développe pas vraiment ses joueurs à l’interne. Ces derniers n’ont donc pas la philosophie de l’organisation dès le départ.

Résultat? Voyez par vous-même. Six des huit formations qui sont encore en séries ont des joueurs qui ont plus de millage dans leur propre système de la LAH que le Canadien.

Il ne faut évidemment pas tenir compte de Vegas, qui a construit son équipe autrement.

(Crédit: Capture d’écran : La Presse)

Il ne s’agit évidemment pas d’une formule magique puisque l’Avalanche a du succès malgré un nombre limité de matchs de ses espoirs dans son propre réseau des filiales. On parle toutefois de l’exception qui confirme la règle et non pas de la tendance.

À Montréal, quelques joueurs n’ont eu aucun séjour en bas. Plusieurs ont été acquis une fois leur place faite dans la LNH. Certains ont eu très peu de temps dans les mineures.

Parmi les 20 joueurs les plus régulièrement dans l’alignement en séries, Jake Evans (118), Alex Belzile (94), Xavier Ouellet (86), Charlie Lindgren (86), Brendan Gallagher (36), Brett Kulak (19), Jesperi Kotkaniemi (13), Carey Price (12) et Victor Mete (7) sont les seuls joueurs de l’organisation qui ont joué à Hamilton, St. John’s ou Laval. On parle de très peu de gars qui ont appris la manière du Canadien.

Et là-dessus, les 86 joutes du Charlie Lindgren n’ont pas eu beaucoup d’importance.

Ultimement, cela revient au fait que le Canadien n’a pas très bien développé sous l’ère Sylvain Lefebvre. Oui, il y a eu Brendan Gallagher, mais sinon, c’est assez mince.

Heureusement, Joël Bouchard a pris une nouvelle tendance et a développé beaucoup plus de gars en deux ans que son prédécesseur. Le travail qu’il a fait avec KK est (notamment) là pour le démontrer.

Espérons que cela continue ainsi. Le futur du Canadien en dépend, après tout.

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