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Le CH, les joueurs et Michel Therrien sont-ils paralysés par la peur? | Où est le leadership de Therrien? | Drouin et les Canes

Avant de vous revenir avec l’après-match d’un 2e duel en deux soirs opposant les Jackets au Canadien, cette fois-ci au Centre Bell, je dois vider mon encéphale des trucs qui s’y promènent.

Après la joute du Canadien hier, l’un de mes amis, un joueur de hockey et un leader exceptionnel, m’a téléphoné afin de jaser du CH et il a semé une graine à l’intérieur de mon cerveau.

On a jasé du leadership de Michel Therrien…

Comment un « vrai » leader peut-il protéger ses gros canons, ses leaders principaux et être très sévère envers les plus « faibles » sans ne pas échapper le vestiaire? Un « vrai » leader, pour qui les joueurs ont réellement du respect, peut mentionner n’importe quoi à n’importe qui… et le message passera sans problème, peu importe le statut du joueur au sein de l’équipe.

J’ai souvent vu des entraîneurs protéger ses vedettes et ç’a fini par se retourner contre eux… Alors que de l’autre côté, un entraîneur qui pointait ses leaders et ses vétérans, au moment opportun, a souvent eu du succès et le respect de la plupart des joueurs. Si Therrien souhaite que son message soit entendu, il devrait arrêter d’avoir peur… Tsé, la peur de dire les vraies choses au risque de perdre son boulot.

Les joueurs du Canadien sont critiqués parce qu’ils jouent avec la peur de perdre des matchs et c’est très tangible de notre salon. Puis, le coach, lui, démontre qu’il a peur de perdre son job en protégeant constamment ses gros pions. Dans la vraie vie, en demeurant authentique, il a le droit de confronter ses leaders et envoyer un message via les médias, tout en restant courtois. Il a aussi le droit de les rencontrer à l’intérieur de son bureau afin de les confronter, de les shaker ou de les punir… Tomas Plekanec, par exemple, frôle toujours les 20 minutes de jeu malgré des performances très effacées et il n’est jamais pointé du doigt. Même chose pour Max Pacioretty…

On jase là, mais on dirait que l’organisation est en train d’instaurer une culture « d’avoir peur »… Pour les joueurs, il y a la peur de perdre un match et pour Michel Therrien, il y a la peur de perdre son vestiaire ou la peur de perdre son boulot. Avec la peur, on n’obtient pas vraiment de résultats… et cette peur est très paralysante.

Il y a un vieux dicton, justement, qui mentionne que « la peur paralyse ».

Si j’ai peur de faire du parachute, et que je ne passe pas à l’action afin de vaincre ma peur, cette peur me paralysera. Le même principe s’implique du côté du Canadien… Si les joueurs ont peur, ils deviendront trop confortables… Si le coach a peur, il protégera son emploi en évitant de pointer du doigt les VRAIS coupables de cet épisode aussi mauvais que l’épisode « Randy Cunneyworth ».

Marc Bergevin a protégé Michel Therrien et a pris le blâme, lors de son point de presse la semaine dernière, mais aurait-il dû vaincre sa peur en pointant du doigt certains vétérans qui se traînent les bottines depuis que cet épisode a démarré? Avec le résultat que l’on connait aujourd’hui, prendre le blâme et protéger ses leaders, ça a touché l’orgueil à personne et les joueurs portent toujours leurs pantoufles.

C’est bien correct de toujours pointer du doigt Jeff Petry, Mike Condon ou Devante Smith-Pelly, mais défendre Andrei Markov lorsqu’il joue des matchs atroces ou ne pas mentionner les piètres performances de ton premier trio, affichant un différentiel très froid (-23, lors des 4 derniers matchs), ce n’est pas conséquent et un leader se doit d’être conséquent… peu importe le statut du joueur.

Par exemple, Barry Trotz a suspendu Alex Ovechkin, avec l’accord de celui-ci, en début de saison, lorsque le Tsar est arrivé en retard lors d’un entraînement. Ça, c’est du leadership! Ça, c’est être conséquent!

Je ne mentionne pas que Therrien est nécessairement un mauvais leader, mais, tout comme ses poulains, il doit arrêter d’avoir la chienne. Point. Le No Excuses est-il en train de se faire remplacer par cette culture de la peur?


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Ailleurs chez le Canadien
– Les Vestes blues contre les Habitants, il me semble que ça fait un brin baveux après la triste performance qu’a offert le Canadien, hier :

– Voici les meilleures statistiques individuelles du Canadien, en janvier :

– Grosses statistiques, mon Chucky!

Il y a le hors glace… et il y a aussi les changements de position (centre ou ailier?).

– Belle photo, les boys!

– On aura droit à un duel Scrivens vs Korpisalo, ce soir.

– Si j’analyse les statistiques de Tomas Plekanec, je me dis que le 14 devra en faire davantage si le Canadien souhaite décrocher plus de victoires. Quand il obtient des points et qu’il termine dans les plus, le club gagne. Quand il ne le fait pas, il perd.

En rafale
– Les Hurricanes de la Caroline se sont mis le nez dans le dossier Drouin :

Finalement, sa valeur semble toujours élevée… Mais quand sortira-t-il officiellement de Tampa Bay? 

– La jeune équipe de Joé Juneau a été impliquée dans un accident de la route :

– En tout cas, il n’y a aucun doute, David Poile et ses « Prédateurs » ont faim :

Une petite surenchère pour Jonathan Drouin, tu n’as pas envie, mon David?

– Une bien drôle de nouvelle tradition pour les Panthers de la Floride :

– L’organisation des Blues de Saint-Louis aimerait bien rénover son amphithéâtre. LIEN

– Patrick Roy s’est trouvé un nouveau gardien temporaire :

– Aujourd’hui, la LHJMQ a sanctionné 4 joueurs :

– Jaromir Jagr ne veut réellement pas arrêter :

J’ai l’impression qu’il sera en mesure de jouer encore 2 autres saisons, moi…

– Une femme au sein des opérations « hockey » du Wild, je ne déteste pas ça :

– On jase là, mais être représenté par Claude Lemieux, ça ne m’exciterait pas vraiment. Cela dit, qu’adviendra-t-il de Brandon Prust?

– L’histoire de violence conjugale de Semyon Varlamov traîne toujours. LIEN

– Craig Adams a finalement accroché ses patins après 951 matchs réguliers au sein de la Ligue nationale. LIEN

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