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Le CH est dernier dans une catégorie très importante

Le CH est dernier dans une catégorie très importante

Jouer constamment en retard dans le pointage n’est pas chose facile dans le sport professionnel. Les équipes qui doivent jouer avec un recul au tableau partent évidemment avec une prise dans l’objectif ultime qui est de gagner.

Voilà un homme qui est assurément inquiet. (Photo Eric Bolte-USA TODAY Sports)

Alors que les buts se font moins rare cette année dans la LNH, c’est tout le contraire à Montréal, alors que les troupiers de Claude Julien ne marquent pas souvent.

C’est ce qui fait en sorte que l’équipe est toujours en retard.

On a beau parler des statistiques avancées du CH, du nombre de tirs au filet, tous ces chiffres ne veulent strictement rien dire si la rondelle ne termine pas son chemin derrière le gardien adverse tout au fond du filet.

À Montréal, la situation à ce titre est dramatique, rien de moins. Depuis le début de la saison, les Canadiens ont détenu l’avance seulement 7,28% du temps, tirant de l’arrière dans 57,1% de la totalité du temps de jeu. 7,28% c’est plus de deux fois moins que l’équipe qui occupe l’avant dernier rang à ce chapitre.

Est-ce que ce club est aussi mauvais que les récents résultats le laissent croire? Difficile de le dire pour l’instant.

Les chances de remporter la Coupe Stanley sont plutôt minces cette saison pour le CH, ce qui n’est pas le cas à Toronto.

Et pour tenter de renverser la vapeur, Claude Julien a décidé de faire confiance au même alignement que lors du dernier match, qui s’est soldé par un revers de 5-1 contre les Kings de Los Angeles.

L’attaque ne fait rien de bon, elle ne crée pas de chances de marquer. Aucun joueur ne se démarque avec une production surprise. Pacioretty et Drouin n’ont pas l’air de cliquer du tout, peut-être qu’un changement s’impose au sein de ce trio…

Ce soir, une victoire serait plus que la bienvenue contre des Ducks d’Anaheim décimés. Le CH n’a pas le droit de l’échapper celle-là, sans quoi, la gronde sera plus audible que jamais au retour à Montréal.

 

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