Les Canadiens n’ont pas d’identité

Les Canadiens n’ont pas d’identité

Dans la dernière décennie et même les 15 dernières années, d’abord avec l’ère Gainey, puis avec l’ère Gauthier, on disait constamment des Canadiens qu’ils formaient une équipe peu robuste axée sur la vitesse et la pression en fond de territoire, appuyée par un gardien de but qui doit être dominant pour que l’équipe l’emporte.

Il peut gérer la pression et rattraper les erreurs de ses défenseurs, sauf que là, il y en a trop.

À son arrivée à la tête du département hockey de l’organisation, Marc Bergevin a emboîté le pas dans cette tradition, probablement sans le vouloir puisque les joueurs qu’on lui a légués répondaient pour la plupart à cette mentalité.

Ça a été le cas jusqu’à la campagne 2015-16, l’année de la grande débâcle où Marc Bergevin a utilisé la blessure de Carey Price pour expliquer les déboires de sa formation. #NoExcuses

La saison suivante, soit celle qui s’est terminée en queue de poisson contre les Rangers de New York en première ronde des séries du printemps dernier, a été marquée par un changement de mentalité, on désirait du ajouter du caractère à l’équipe. On a misé gros avec les Shea Weber, Andrew Shaw et Alex Radulov et on a ajouté du poids en cours de route avec Andreas Martinsen, Dwight King et Brandon Davidson et du caractère avec Steve Ott; avec le résultat qu’on connaît.

En amorçant la présente campagne, la grande question tournait autour des acquisitions de Bergevin en défensive et du manque de punch offensif, mais jamais on n’a fait état d’un élément capital : quelle est l’identité de cette équipe? Quelle est la principale qualité de ce groupe de joueurs?

Ce n’est clairement pas la vitesse, on le constate rapidement quand on voit les Penguins de Pittsburgh, les Oilers d’Edmonton ou les Maple Leafs de Toronto à l’œuvre. Ce n’est pas la robustesse, avec des joueurs de petite taille comme Gallagher, Shaw, Plekanec, Lehkonen, Hudon ou Byron. Et malheureusement, ce n’est décidément pas le caractère comme le rendement le démontre plus que clairement, cette équipe est fragile au niveau mental.

Il est urgent de définir le caractère et l’identité propre à cette équipe, ce que la direction ne semble pas encore avoir réussi à faire! Le temps presse pour Bergevin et Julien : Tic, tac, tic tac…

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