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La Coupe aux Penguins | Sid the Kid met la main sur le Conn Smythe

Les manchots soulèvent la Coups Stanley

C’est dans une ambiance survoltée que les Sharks de San Jose accueillaient les Penguins de Pittsburgh à leur domicile du SAP Center hier, dans l’espoir de pousser la séries quatre de sept à sa limite.

Au début du match, on a tenu une minute de silence pour rendre hommage aux victimes de la sauvagerie survenue à Orlando la veille.

C’est le vétéran Dainius Zubrus qui mène au premier but du match, lui qui se retrouve au cachot pour un coup porté à l’endroit du défenseur Brian Dumoulin.

À tout seigneur tout honneur, c’est ce même Dumoulin qui inscrit un filet à la faveur d’une supériorité numérique et les Penguins prennent les devants 1-0.

À Pittsburgh, des milliers de partisans sont réunis au domicile des Penguins, le Consol Energy Center, pour regarder le match à des centaines de kilomètres de San Jose, et c’est l’euphorie dans la foule de la Ville de l’acier.

Le vétéran Chris Kunitz y va d’un bel effort pour empêcher Joel Ward de s’amener fin seul contre le gardien de but Matt Murray. Pour un gars qu’on dit très lent, Kunitz a démontré beaucoup de cœur à l’ouvrage sur la séquence.

Sidney Crosby se fait très menaçant et montre pourquoi il est un vrai de vrai, mais le gardien Martin Jones veille au grain.

Logan Couture nivelle le pointage 1-1 en déjouant Murray et en amassant du même coup son 30e point des présentes séries, l’espoir renait à San Jose.

Cet espoir est de bien courte durée puisque le défenseur Kris Letang marque son troisième des séries et inscrit le but qui donnera l’avance pour de bon aux siens. Letang aura connu des séries du tonnerre et prouve, à l’image de Brent Burns, qu’un défenseur de premier plan est d’une valeur inestimable. Marc Bergevin devrait prendre des notes à ce sujet. #PK

D’ailleurs, les deux défenseurs les plus en vue au sein des Sharks et des Penguins se sont « croisés » au cours de cette rencontre…

Marc-Édouard Vlasic a raté plusieurs minutes de jeu suite à une mystérieuse blessure, son absence a cause des ennuis aux Sharks, lui qui est le pilier dans l’aspect défensif du jeu.

À l’amorce de la troisième période, on sort le gros saladier de son coffret de protection. Les gants blancs sont de mise et les Penguins et leurs partisans sont fébriles. Le monsieur avec les cheveux grichus et sales « shine » le trophée bien soigneusement.

Après une chance en or ratée par Kunitz et Evgeni Malkin à deux contre un, Phil Kessel passe bien près de doubler l’avance des siens, mais encore une fois, Martin Jones réalise un miracle pour priver Kessel d’un but presque certain.

En toute fin de match, alors qu’il reste un peu plus d’une minute à jouer, les Sharks se retrouvent avec un patineur en plus, eux qui ont retiré Jones pour tenter une dernière poussée, mais Sidney Crosby, le tout premier choix sélectionné au repêchage de 2005, bloque habilement un lancer de la pointe et remet le disque à Patric Hornqvist, un joueur repêché au tout dernier rang du même encan amateur, et ce « dernier » prouve que les premiers peuvent rester les premiers, mais que les derniers peuvent aussi bien faire, en mettant le match hors de portée des Sharks. Hornqvist marque dans une cage déserte : les Penguins l’emportent 3-1.

Une victoire méritée amplement par les joueurs en blanc et jaune. Ils ont raison de célébrer et d’être fiers!

C’est la quatrième Coupe Stanley de l’histoire des Penguins et la deuxième en huit ans.

Voilà une image qui fera mal au cœur aux partisans des Maple Leafs de Toronto : Phil Kessel et sa mauvaise haleine avec le saladier au bout des bras…

Pascal Dupuis, retraité depuis peu, est invité à revêtir l’uniforme des siens et à soulever la précieuse Coupe avec ses coéquipiers.

Crosby, que certains qualifient de « coach killer », mérite le trophée Conn Smythe, remis au joueur par excellence des séries éliminatoires de la Coupe Stanley.

C’est un honneur mérité pour le capitaine de Pittsburgh, qui a su prouver à plusieurs observateurs qu’il est encore un des meilleurs patineurs de la planète. Chapeau!

Le propriétaire de l’équipe, Mario Lemieux, a célébré avec les joueurs et s’est assuré de dire un gros bravo et un gros merci à Sidney Crosby. Après cela, il lui sera beaucoup plus facile de vendre ses parts!

Malgré plusieurs moqueries, le vénérable directeur général Jim Rutherford aura fait mentir les observateurs en alignant une formation capable de mettre la main sur une Coupe Stanley . Il a revampé l’alignement de son équipe en ajoutant beaucoup de profondeur. Les Kessel, Dumoulin, Carl Hagelin, Eric Fehr, Matt Cullen et compagnie lui ont donné raison. C’est avec leur rapidité que les Penguins ont raflé l’honneur ultime cette année, pas avec des tas de gros attaquants. Ils ont aussi « peaké » au bon moment et leur brigade défensive aura su relever un défi imposant malgré des noms bien peu connus à l’exception de Letang.

Gary Bettman a présenté la Coupe au capitaine des Penguins, comme c’est son habitude…

Sans toutefois être l’objet de moqueries d’usage!

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