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À défaut d’avoir repêché un Québécois, le Canadien en a invité un à son camp d’entraînement

L’éternel débat de la présence de la langue française, chez le Canadien, combiné avec les guerres entre souverainistes et fédéralistes en ce contexte de fête nationale (je ne savais pas quoi faire avec le mot »nationale» pour ne pas me faire lancer des roches par l’un des deux clans), je ne suis tout simplement plus capable.

Le Canadien est avant tout une équipe de hockey, et ça, c’est basé sur le talent, et non la langue parlée.

Si tu dois choisir entre deux joueurs, tu y vas avec le meilleur des deux, point final.

Cependant, plusieurs personnes ne le comprennent pas. Ils ont le droit, comme j’ai le droit à mon opinion, que je vais vous exposer dans cet article.

Le 20ème siècle, c’est du passé. Les joueurs talentueux natifs de notre province se font rare et dans une ligue à 30 31 équipes où la parité est maintenue, c’est impossible de tous leur mettre la main dessus. Nous sommes déjà chanceux d’avoir un gars nommé Jonathan Drouin dans notre équipe. Ça fait quoi, qu’un joueur s’appelle François, Gustav, Igor ou Pablo?

BREF.

Le Canadien a attiser le feu en invitant Alexandre Alain, un attaquant de l’Armada qui a presque compilé une saison d’un point par match, à son camp d’entraînement.

À 20 ans, Alain n’a toujours pas été repêché par une équipe de la LNH et ne casse rien dans les rangs juniors.

En même temps, je dois dire qu’avoir un joueur québécois est préférable, à talent égal avec un qui parle une autre langue. Je comprend le fond de cette pensée, mais la LNH change, et la provenance des espoirs aussi. Seulement 14 francophones ont été repêché, cette année et l’an dernier.

Je lance ça comme ça, mais le problème, c’est le Canadien ou le système de développement mis en place au Québec, qui peine à produire depuis quelques années?

François Parenteau offre des articles intéressants sur sa page Facebook, et cet après-midi, il s’est dit à son tour déçu par le Canadien, utilisant l’exemple des entraîneurs : « En faisant appel à des entraîneurs francophones, le Tricolore se prive de plusieurs entraîneurs talentueux qui ne parlent qu’anglais. Pourquoi ne pas faire pareil au repêchage? »

Encore une fois, je comprend le point, mais on répond à la question en la posant.

https://twitter.com/Habsterix/status/878763575967338497

Et on se prive de quel entraîneur talentueux, au juste? Pas de Claude Julien certain, qui a déjà remporté la Coupe Stanley, le Jack Adams et été à la barre d’une équipe de la LNH pendant 15 ans.

Parenteau parle aussi de grandir avec une idole québécoise… Écoute. Quand j’étais petit, mon idole n’était pas David Desharnais ou Francis Bouillon. C’était Saku Koivu… et Alex Kovalev. Ce n’est pas en repêchant un joueur prénommé Félix en 7ème ronde qu’on gagnera la Coupe Stanley.

Je me suis éloigné du sujet, mais bon. Parfois, ça doit sortir.

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